Dans le cadre de la série ” d’événements ” virtuels sur le thème de la #Méditerranée, l’Institut français de Tunisie a proposé durant la semaine de nouveaux rendez-vous littéraires et poétiques, des sélections de longs et courts métrages, documentaires et reportages, mais aussi des découvertes d’artistes et de projets tunisiens…

Sous le slogan “Gardons le fil entre les deux rives de la Méditerranée, en restant chez nous mais toujours connectés entre nous” un focus est donné sur la découverte du réseau Medinea et l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée (OJM).

Medinea (MEDiterranean Incubator of Emerging Artists) est un réseau fondé par le Festival d’Aix-en-Provence en 2014.

Il soutient l’insertion professionnelle des jeunes musiciens méditerranéens en développant des projets interculturels favorisant le dialogue, la transmission, et la mobilité en Méditerranée.

Par le biais d’orchestres de jeunes, de sessions de créations musicales collectives, ces projets ont pour objectifs de mettre en valeur les patrimoines musicaux du bassin méditerranéen, et leurs importances dans la création contemporaine. Les projets sont portés par trois membres de Medinea en France, Tunisie et Italie : le festival d’Aix-en-Provence, le Centre culturel international de Hammamet (Tunisie), et Ente Musicale di Nuoro (Italie).

Dirigées par le saxophoniste et chef d’orchestre belge Fabrizio Cassol, et secondées par le violoniste tunisien Zied Zouari, deux sessions de créations ont déjà eu lieu en Tunisie, au Centre Culturel International de Hammamet, en 2019 et 2020.

L’IFT en ligne donne l’occasion d’écouter et de voir en intégralité la représentation des musiciens de la deuxième session de création interculturelle 2020, captée dans des conditions un peu particulières et sans public, en raison du COVID-19. Ainsi, parmi les premiers participants des sessions de créations de Medinea, et après avoir dirigé l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, Jasser Haj Youssef, vole désormais en solo, ou plutôt en duo avec Haïg Sarikouyoumdjian et son duduk, et laisse libre court à l’émotion de sa viole d’amour, qu’il remet au goût du jour, dans un petit live enregistré par France Musique, en mars à Paris.

Le live intitulé “Substance” est disponible sur le lien suivant :