Pourquoi les pays dirigés par des femmes sont-ils moins touchés par le coronavirus? 

Par : Tallel

Dans un article publié mardi 14 avril sous la plume de Chloé Friedmann, Madame Le Figaro, titre: “Les femmes dirigeantes affrontent-elles mieux la crise du coronavirus? Ce phénomène qui interroge les médias”.

En effet, “Angela Merkel en Allemagne, Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, Sanna Marin au Danemark… En cette période de pandémie, leurs pays affichent des taux de mortalité exceptionnellement bas, et ont très tôt adopté des mesures pour limiter la propagation du coronavirus”, écrit le journal.

De ce fait, “médias et internautes s’interrogent : les femmes dirigeantes parviendraient-elles mieux à affronter la crise ?”, rapporte le magazine français.

En tout cas, pour la journaliste du Guardian, Arwa Mahdawi, “ces femmes ont une arme secrète dans la lutte contre le coronavirus”.

“Ces derniers temps, ajoute Madame Le Figaro, les dirigeantes politiques comme Angela Merkel, la Chancelière allemande, Jacinda Ardern, la Première ministre néo-zélandaise, ou encore Tsai Ing-wen, la présidente de Taiwan, voient fleurir des portraits d’elles sur les réseaux sociaux – notamment sur le compte Instagram de Brain Magazine, dont la publication a recueilli 7 000 «likes», parmi lesquels celui de Marion Cotillard…”.

Mais “avec, en toile de fonds, cette interrogation : «Qu’ont en commun les pays qui affrontent le mieux le coronavirus ?». Et le magazine Forbes de répondre: «Des leaders féminins»”.

Alors quant à aller juqqu’à supposer que les “femmes dirigeantes” seraient plus aptes à affronter la crise en cours, le quotiden britannique The Guardian apporte une petite explication dans un article publié samedi 11 avril 2020, rapporte Madame Le Figaro: «Être une femme ne fait pas automatiquement de vous quelqu’un qui affronte mieux une pandémie. Cela ne fait pas toujours de vous un meilleur dirigeant non plus ; le suggérer renforce l’idée sexiste et inutile que les femmes éprouvent, de manière innée, plus de compassion, et sont plus coopératives».

Ceci étant, Arwa Mahdawi semble convaincue que «les femmes doivent généralement être meilleures pour devenir des dirigeants».

Mise à part cette polémique, les fait parlent d’eux-mêmes. Au jour d’aujourd’hui, les Etats-Unis d’Amérique de Donald Trump comptent 23 500 décès dus au Covid-19, contre seulement 9 en Nouvelle-Zélande dirigée par une femme, Jacinda Ardern.

“Pour endiguer l’épidémie, la chef de gouvernement néo-zélandaise a très tôt imposé le confinement total et la fermeture des frontières, alors même que la nation ne recensait encore que six cas de contamination”, écrit notre source.

Mais pour le Guardian, «… ce faible taux de mortalité «est en partie dû à la situation géographique et à la taille du pays, ainsi qu’à sa population restreinte, soit cinq millions d’habitants…».

Presque idem pour l’Allemagne, où la Chancelière Angela Merkel a elle aussi “très tôt pris la mesure de la crise, avertissant dès le départ que le virus pourrait infecter jusqu’à 70% de ses concitoyens”…

Mais d’autres femmes politiques auraient adopté “des mesures plus originales”. C’est le cas de Sanna Marin, âgée seulement de 34 ans, soit l’une des plus jeunes dirigeantes du monde et chef du gouvernement en Finlande, qui “a notamment fait appel aux influenceurs pour diffuser des informations sur la pandémie en cours”.

De son côté, Erna Solberg, la Première ministre de Norvège, “a animé une conférence de presse uniquement destinée aux enfants”…

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