“Pour la mise en place de mécanismes qui protègent les droits des enfants victimes d’exploitation économique et de décrochage scolaire” est un projet qui vise à consolider l’application des lois et des mécanismes qui consacrent le droit de l’enfant à être protégé face à ce danger. C’est ce qu’a indiqué, mardi 4 février 2020, la présidente de l’association “Amal” (espoir), Samia Ben Messaoud.

Lors d’une conférence de presse pour présenter ce projet élaboré en collaboration avec le Réseau arabe de défense des droits de l’Homme “Manara”, Ben Messaoud a rappelé que des ateliers ont été axés sur la consolidation des connaissances des enfants en matière des droits de l’enfant et des mécanismes de sa protection.

Le projet a également permis d’élaborer des études de cas sur la réalité de l’exploitation économique des enfants en plus de la formation d’un groupe d’enfants capables de participer dans la planification et la concrétisation des objectifs de ce projet.

Ben Messaoud a souligné que l’association veille également à organiser des campagnes de soutien et des rencontres avec des responsables en vue de favoriser l’application des lois contre toutes formes d’exploitation.

Elle a affirmé que son association a aussi aménagé, depuis 2010, deux espaces ouverts pour les élèves menacés d’abandon scolaire et leur famille dans les gouvernorats de Tozeur et de l’Ariana.

Le représentant du ministère des Affaires sociales, Chokri Ouali, a pour sa part indiqué que des études menées par le ministère en 2017 ont révélé que le taux des enfants travaillant dans des métiers “dangereux” a atteint les 6%.

Selon lui, cette situation fait appel à la mise en place d’un plan d’action qui prend en considération les moyens disponibles pour réaliser les objectifs fixés.