La violence criminelle occupe la première place (36,3%) de l’ensemble des actes de violence commis en Tunisie au cours de l’année 2019, a révélé le rapport annuel du Forum tunisien des droits économiques et sociaux sur le phénomène de la violence.

La violence émotionnelle arrive au deuxième rang avec 23,2%, suivie de la violence domestique avec 8,7% et la violence sexuelle avec 7,5%, lit-on de même source.

Lors d’une conférence de presse organisée jeudi, le chercheur sociologue Saif Ghabri a expliqué que les données statistiques révèlent que les différentes formes de violence sont principalement des actes individuels, notant que le taux des violences individuelles enregistré au cours de l’année écoulée a atteint les 49,6% contre 50,3% de violence de groupe.

Selon l’intervenant, la région du centre-est, est la région la plus touchée par les actes de violence avec 30,5% de l’ensemble des actes de violences enregistrés en 2019.

Le gouvernorat de Tunis est le gouvernorat le plus touché par la violence au cours de l’année 2019 avec un taux de 13,42%, suivi par le gouvernorat de Kairouan avec 11,95% et le gouvernorat de Sousse avec 11,2%, Sfax avec 8,57%, Nabeul avec 8,53% et Kasserine avec 6%.

Le chercheur a noté l’émergence de nouvelles formes de violences durant ces dernières années, telles que la violence dans l’espace public, la violence sportive, la violence dans les médias, la violence numérique, la violence contre les femmes, la violence conjugale, la violence à l’égard des enfants, la violence politique, la violence à l’école et la violence économique.