Le premier master professionnel en ingénierie et enseignement des langues étrangères appliquées à la langue arabe pour les non-arabophones a été officiellement lancé. L’annonce a été faite lors d’un forum international tenu jeudi 31 octobre à Tunis à l’initiative de l’Institut supérieur des langues de Tunis (ISLT).

Ce forum s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de l’Université de Carthage sur le monde économique.

Il vise à élargir le cercle des partenariats liant cette université aux universités étrangères en vue de promouvoir la collaboration interuniversitaire, renforcer les relations tuniso-chinoises en matière de sciences exactes et humaines et de promouvoir les accords conclus entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement supérieur.

Le chef de département de la langue arabe et de la traduction à l’ISLT et coordinateur des cours des universités chinoises à l’Université de Carthage, Tarak Bouattour, a indiqué que 45 étudiants, de différentes disciplines, ont bénéficié de ce mastère lancé en septembre 2019.

“Ce mastère assure une formation professionnelle qui facilite l’intégration au marché de l’emploi et ouvre des perspectives pour un emploi à l’étranger, par la création de liens avec les établissements universitaires”, a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, Bouattour a rappelé que l’Université de Carthage avait signé 3 partenariats avec de grandes université chinoises à savoir l’Université de Pékin, l’Université de Dalian et l’Université de Tianjin, dans l’attente de procéder à la signature d’autres accords et de consolider le partenariat avec la Chine dans le domaine de l’enseignement des langues et des cultures.

Pour sa part, l’ambassadeur de la Chine en Tunisie, Wang Wenbin, a mis en valeur la collaboration fructueuse entre son pays et la Tunisie, dans tous les domaines notamment celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

“On a commencé, durant les trois dernières années, à recueillir les bienfaits de cette coopération, grâce à l’échange d’expériences dans le domaine de l’enseignement supérieur,” a-t-il ajouté.

Wenbin a confirmé qu’actuellement, les deux parties examinent les moyens d’élargir le cercle de cette coopération afin de former autant d’étudiants et d’enseignants des deux langues.