Le Syndicat général des médecins, des pharmaciens et des médecins dentistes de la santé publique, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), organise à Sousse, le week-end du 26 octobre, une conférence sur la médecine familiale, la situation actuelle des médecins généralistes et les mécanismes de leur intégration dans la médecine de famille, a fait savoir le secrétaire général du syndicat, Mohamed Hédi Souissi.

Souissi a souligné que la conférence vise à examiner les mécanismes d’intégration des médecins généralistes dans la spécialité de la médecine de famille, indiquant que le nombre des médecins généralistes s’élève à 7 mille praticiens répartis entre les secteurs public et privé.

Il a ajouté que la mise en place de mécanismes favorisant d’intégrer les médecins généralistes dans la spécialité de la médecine familiale permettrait le rapprochement et la promotion de la qualité des prestations fournies aux citoyens, principalement dans les établissements de première ligne (dispensaires et hôpitaux locaux et régionaux).

Cette mesure contribuera, selon lui, à faire valoir le rôle et les fonctions du médecin de famille, soulignant, par ailleurs, l’existence d’une nette amélioration au niveau de l’intérêt accordé à la santé publique.

Dans un autre contexte, il a souligné que le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2020 prévoit une augmentation significative du montant des fonds alloués à la santé publique, soulignant que le développement des services de santé publique est tributaire de l’adoption d’un programme à long terme visant la promotion du secteur tout en tenant le ministère à l’écart des tiraillements politiques.

Il a noté que les prestations fournies par le secteur de la santé publique se sont améliorées au cours des derniers mois, estimant que la lutte contre les agressions commises à l’encontre des cadres médicaux et paramédicaux nécessite une révision de l’organisation et de la structure des établissements de santé.

Il a, à cet égard, affirmé que le renforcement de la sécurité, le développement des conditions de travail, la sensibilisation et l’installation d’équipes d’accueil dans les hôpitaux sont de nature à lutter contre le phénomène de la violence à l’égard des cadres de la santé.