En Afrique, les entreprises de services publics gérées par l’État non seulement ne fournissent pas une source d’énergie fiable à leurs clients, mais aussi elles privent la population de son pouvoir économique, avec un approvisionnement en électricité tellement inadéquat qu’il ralentit la croissance du PIB.

Mais l’avocat de l’énergie NJ Ayuk semble avoir une solution, laquelle solution aurait été approuvée par Thabo Kgogo, PDG par intérim d’une grande société de construction et d’infrastructures (Group Five Limited), société pétrolière et gazière indépendante sud-africaine dénommée Efora Energy Limited (anciennement SacOil), et vice-président des Opérations pour PetroSA, la compagnie pétrolière nationale sud-africaine.

Selon Kgogo donc, la solution aux problèmes d’utilité des services publics africains se trouve dans l’ouvrage d’Ayuk, «Des milliards en jeu : l’avenir de l’énergie africaine».

Dans le chapitre 18, “Manque de lumière : réformer les monopoles de production d’électricité en Afrique et assurer la transition vers l’avenir“, Ayuk plaide pour « le dégroupage des monolithes de services publics à intégration verticale, ce qui n’est pas seulement la solution logique, cela a été prouvé dans des pays du monde entier », a déclaré Kgogo.

Cela ne veut pas dire que c’est une solution simple. Ayuk sait que cela demandera du temps et des efforts considérables, et il ne mâche pas les mots en ce qui concerne la durée de ce voyage. «Par exemple, tout le monde n’est pas disposé à affirmer que l’Afrique ne réalisera jamais tout son potentiel si elle ne parvient pas à alimenter ses industries, ses services ou ses ménages en électricité. Il a également précisé que les services publics gérés par l’Etat étaient tellement endettés qu’ils pouvaient à peine recouvrer leurs coûts d’exploitation et leurs dépenses en capital, et encore moins faire le type d’investissements dans les infrastructures nécessaires pour amener l’électricité sur le continent».

«Ayuk pense que les grandes compagnies doivent commencer à se considérer comme des entreprises énergétiques et à agir en conséquence, a déclaré Kgogo. C’est-à-dire ne plus simplement extraire du pétrole et du gaz naturel, mais exploiter les vastes ressources éoliennes et solaires de l’Afrique, puis les transformer en énergie pour les Africains. Je suis tout à fait d’accord avec sa position».

Au cours de son mandat chez SacOil, M. Kgogo a appelé de ses vœux des politiques gouvernementales susceptibles de soutenir une industrie du gaz naturel florissante en Afrique du Sud et de s’éloigner du modèle centralisé de production d’énergie.

D’après communiqué