Le coup d’envoi du programme “Maan” (Tunisia Resilience and Community Empowerment) a été donné dans la soirée du lundi 26 août lors d’une cérémonie organisée dans la banlieue nord de Tunis, en présence des différents partenaires dudit programme (pouvoirs locaux, hauts cadres de l’Etat et autres responsables chargés des affaires de la jeunesse, notamment le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Abdelkoddous Saadaoui).

Ce programme vise à renforcer l’autonomisation de la société locale en faveur du développement global et durable basé sur la participation des jeunes aux affaires locales, à travers la proposition, la réalisation et le suivi de projets adaptés aux attentes de la population.

Le programme “Maan” qui a démarré en Tunisie depuis quatre mois se poursuivra durant cinq ans moyennant une enveloppe de 48 millions de dollars financés par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), en partenariat avec la présidence du gouvernement tunisien.

Selon la directrice du programme, Nadia Alami, “Maan” traduit l’engagement de l’USAID à appuyer les efforts de la Tunisie pour relever ses défis socio-économiques qui se profilent à l’ère de la décentralisation. “C’est un programme piloté par les jeunes et pour les jeunes”, a-t-elle fait remarquer.

Pour le vice-président de la USAID pour le Moyen-Orient, Michael T. Harvey, ce programme a été défini sur la base des besoins formulés par les jeunes tunisiens originaires des différentes régions du pays et des différentes collectivités locales.

Parmi les actions à mener, retenues dans le cadre du programme, Harvey a réservé une mention spéciale au projet de réaménagement d’un parc public à Sidi Bouzid, l’installation de deux stations de radio locales à Douar Hicher et au Kef, outre les campagnes de propretés menées dans différentes régions.

A noter que le programme “Maan” profitera à une trentaine de sociétés locales. L’objectif étant de contribuer à renforcer la capacité du secteur privé et des autorités locales, notamment, à œuvrer de manière collective et inclusive au développement global et durable.