Le Comité directeur de l’Union nationale de l’industrie hôtelière (UNIH) a tenu sa 2ème réunion de l’exercice 2019, jeudi 18 juillet 2019, et ce sous la présidence de Afif Kchouk. A cette occasion, il a débattu des 7 points inscrits à son ordre du jour.

Le premier point a concerné l’endettement des établissements hôteliers. Selon un communiqué, le Comité directeur souligne que l’Union a organisé ou participé à plusieurs actions au cours des 6 premiers mois de l’année en cours.

Elle a notamment participé au Salon du tourisme MIT (27 février – 1er mars) ; à la journée “portes ouvertes” (Jobs d’été) à l’Ecole supérieure de commerce de Tunis (ESCT) ; à la soirée de gala du Tunisia Hospitality Award (organisée par le magazine LE TOURISME MCM, à l’hôtel Laico Tunis, 28 juin 2019).

L’UNIH a également condamné les deux attentats terroristes perpétrés le jeudi 27 juin 2019.

«Mais l’endettement était au centre des préoccupations de l’UNIH au cours du semestre écoulé de cette année », indique le communiqué, précisant dans ce cadre être intervenue auprès des banques de la place au profit d’hôteliers membres (et non-membres) à l’Union; intervention ayant donné quelques résultats pour certains hôteliers.

La réunion du Comité directeur du jeudi 18 juillet a également débattu de la situation administrative et financière de l’UNIH… qui, selon le document, mérité nécessairement d’être “améliorée“.

Pour ce faire, il a été jugé indispensable de procéder à de recrutements de nouveaux cadres, pour le renforcement de la gestion administrative de l’UNIH. Et que les finances de l’organisation ont besoin d’un apport substantiel.

C’est ainsi que l’UNIH va relancer sa campagne d’adhésion auprès des hôteliers, en vue de tenir son assemblée générale au courant de cette année.

Le troisième point inscrit à l’ordre du jour concerne l’avenir du secteur hôtelier tunisien dans son ensemble.

Dans son communiqué, l’UNIH indique avoir lancé une consultation auprès de bureaux d’études nationaux et internationaux, pour la réalisation d’une étude intitulée «l’Hôtellerie tunisienne à la croisée des chemins : état des lieux et perspectives».

Ensuite, la réunion a évoqué la coopération de l’UNIH avec des fédérations étrangères. Dans ce cadre, on apprend que l’organisation va prochainement signer des conventions de collaboration et de partenariat avec des fédérations de l’hôtellerie de pays arabes et africains. Du reste un projet en ce sens est en cours d’élaboration.

Quant au point 5 du programme de la réunion, il a porté sur les élections législatives du 6 octobre 2019. «L’UNIH a mené une campagne mailing auprès des hôteliers relative aux prochaines élections législatives : un rendez-vous très important pour notre corporation et l’hôtellerie tunisienne qui doit être bien représentée à la prochaine Assemblée des représentants du peuple», indique le communiqué de l’organisation.

Dans cette optique, l’UNIH estime opportunes, nécessaire et urgente “une concertation et une coordination entre tous les opérateurs et professionnels du tourisme“ pour la défense des intérêts du secteur.

Un mailing a été envoyé dans ce sens aux autres fédérations (FTH, FTAV, FI2T).

L’avant dernier point a trait au bilan du premier semestre et perspectives du 2ème

Au cours du premier semestre 2019, souligne l’UNIH, la Tunisie a enregistré près de 3,774 millions d’arrivées touristiques contre 3,233 millions durant la même période de l’année 2018, soit une progression de 16,7%.

Au vu des performances actuelles, et sauf imprévus, les entrées peuvent atteindre voire dépasser les 9 millions de touristes cette année.

En termes de nuitées, il est aussi prévu de dépasser les 32 millions de nuitées, avec une capacité moyenne d’hébergement mise en exploitation de l’ordre de 185 000 lits et un taux d’occupation relatif de l’ordre de 48% à l’échelle nationale.

Cependant, «… les prix de vente bas et les chiffres d’affaires réalisés arriveront à peine à couvrir les charges d’exploitation qui explosent à cause du taux élevé de l’inflation et du crédit bancaire, de l’augmentation des salaires et des prix de l’énergie», regrette l’UNIH.