Les représentants du gouvernement au Conseil national du dialogue social ont été répartis sur les commissions permanentes dudit conseil, lors d’une réunion organisée mardi 28 courant à Tunis. C’est ce qu’indique le ministère des Affaires sociales.

A lire aussi: Tunisie : Le gouvernement présidera le Conseil national du dialogue social pour les deux ans à venir

Présidée par le ministre des Affaires sociales en sa qualité de président du Conseil national, Mohamed Trabelsi, la réunion a également permis de définir la méthode de travail et les mécanismes de coordination et de communication entre les représentants du gouvernement au sein du conseil.

Ce conseil comprend 6 commissions permanentes à savoir :

  • la commission de la formation professionnelle, de l’emploi et du développement des ressources humaines,
  • la commission des relations professionnelles,
  • la commission de la protection sociale,
  • la commission du développement régional et de l’essor économique, des ressources naturelles et des secteurs stratégiques (économe numérique, agriculture, énergie, industrie agroalimentaire),
  • la commission du pouvoir d’achat, de productivité, des analyses économiques et sociales,
  • la commission du passage de économie informelle à l’économie formelle.

Le Conseil national du dialogue social est composé de 35 membres représentant le gouvernement, de 35 membres représentant l’organisation des employeurs la plus représentative dans le secteur non agricole et de 5 membres représentant l’organisation des employeurs la plus représentative dans le secteur agricole, et ce conformément au décret gouvernemental numéro 676 de l’année 2018 du 7 août 2018 fixant le nombre des membres du conseil.

Lire aussi: Tunisie : La composition du Conseil national du dialogue social ne fait pas l’unanimité

Il convient de rappeler que le Conseil du dialogue social a pour mission d’organiser et de gérer le dialogue social concernant les questions sociales et économiques d’intérêt commun pour les trois partenaires sociaux, dans un cadre qui garantit la continuité et la régularité du dialogue, d’assurer un climat social dans le respect des législations sociales, et d’émettre un avis sur les projets de réformes présentés par le gouvernement dans le domaine économique et social.