La plateforme “Jeunesse engagée” regroupant des associations et organisations de jeunesse a été lancée, dimanche 10 mars, à la Cité de la Culture.

Cette plateforme oeuvrant en milieu scolaire et universitaire et autres secteurs d’activités vise à unir les efforts pour la création de projets sociaux à travers le pays.

La journée a été dédiée à l’annonce de la feuille de route pour les projets à réaliser ainsi que la présentation des moyens qui permettent de rejoindre les rangs de cette plateforme.

Selon Nadia Ali, directrice exécutive à Huld Prize Tunisie, neuf projets dans divers secteurs ont été annoncés lors de cette journée dédiée à la plateforme Jeunesse engagée qui rassemble les associations de jeunesse et coordonne entre elles.

Ces projets visent l’implication des investisseurs potentiels pour les adopter à travers la plateforme dont le rôle serait de coordonner entre les diverses parties intervenantes. Parmi ces projets, figure une unité de lutte contre la pollution à la Cité Séjoumi (Grand Tunis) pour le recyclage des déchets organiques et les transformer en biogaz.

La cité d’El Mellassine aura pour sa part un nouveau centre de formation professionnelle destiné aux jeunes en chômage parmi les diplômés du supérieur ou ceux ayant un diplôme dans des métiers comme la maçonnerie, la menuiserie, l’électronique …

Un centre culturel verra le jour à Mahdia auquel seront associés les jeunes dans une initiative visant à promouvoir davantage l’entrepreneuriat dans le secteur culturel.

Dans la délégation de Zarzis (Médenine), une unité d’énergie solaire bénéficiera à quatre institutions scolaires en plus de laboratoires technologiques et écologiques dans la région.

Hichem Ouertani, membre de cette plateforme, a évoqué les divers projets lancés par les centres de formation afin de créer des sources de revenu dans le cadre d’une économie sociale solidaire. Les adhérents sont des bénévoles disposés à mettre leur expertise au profit des actions de cette plateforme, a-t-il fait savoir.

Il a mentionné l’idée d’unir les efforts dans ” des projets pouvant bénéficier à un plus grand nombre de personnes au delà du cadre restreint des associations membres, qui, a-t-il dit, “bien que largement influentes dans le milieu où elles opèrent, leur impact demeure limité” .

Cette initiative a été lancée par un collectif d’associations dont Enactus, Rotarct, Wallah We can, Leo Clubs..