“La Tunisie doit développer une stratégie pluriannuelle des PME, avec des mécanismes de coordination institutionnelle et de dialogue ciblant les différents profils et besoins des PME et des entrepreneurs”. C’est ce que préconise le rapport sur: “Politiques en faveur des PME : Moyen-Orient méditerranéen et Afrique du Nord 2018 : évaluation intermédiaire des principales réformes en faveur des PME”.

Ce rapport, fruit d’une collaboration étroite entre les gouvernements, l’OCDE, la Fondation européenne pour la formation et la Commission européenne, présente une analyse approfondie des principales réformes entreprises entre 2014 et 2018 pour promouvoir le développement des très petites entreprises et des PME dans huit économies du Sud du Bassin méditerranéen (Tunisie, Algérie, Egypte, Jordanie, Liban, Maroc, Israël et Autorité palestinienne).

En ce qui concerne l’internationalisation des PME, le rapport a recommandé à la Tunisie de mettre en place un système d’information complet permettant de diffuser l’information auprès d’entreprises ciblées surtout que le pays possède un marché très développé de fournisseurs privés et publics de services d’appui aux entreprises (SAE).

Pour améliorer l’environnement des affaires pour les PME et les entrepreneurs, le rapport a plaidé pour l’adoption des analyses d’impact réglementaire (AIR), pour intégrer un système prospectif d’évaluation du mérite et l’introduction d’un test spécifique pour examiner, en particulier, les réglementations et les exigences administratives pouvant avoir un impact disproportionné sur les PME.

En vue d’investir dans le capital humain entrepreneurial, le gouvernement devrait élaborer des plans d’action pour la mise en œuvre du cadre stratégique, qui devraient inclure des mécanismes de suivi et d’évaluation et un financement adéquat, a précisé le rapport.

Le rapport vise à présenter des bonnes pratiques et fournit des conseils aux gouvernements, aux organisations du secteur privé, aux organismes multilatéraux et aux autres parties prenantes afin de soutenir les PME, vecteurs essentiels de l’emploi et de la compétitivité.