L’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a jugé, mercredi, “insatisfaisante” l’avancée d’un rang engrangée par la Tunisie dans le classement international de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2018.

Dans un communique rendu public, ce mercredi, l’Instance a souligné que la Tunisie aurait pu réaliser des résultats beaucoup plus importants si elle a pris en considération les recommandations avancées par les structures concernées, citant en exemple les instances de contrôle avec à leur tête la Cour des comptes.

Par ailleurs, l’Instance a appelé la présidence du gouvernement à accélérer la publication des décrets d’application en rapport avec les lois organiques, citant notamment, la loi sur la protection des dénonciateurs de corruption.

La Tunisie a enregistré une avancée d’un rang dans le classement international de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2018, occupant ainsi la 73ème place sur l’ensemble des 180 pays, selon le nouveau rapport de l’organisation Transparency International.

La Tunisie est classé 7ème dans la région arabe, indique I Watch qui est le relais de Transparency International en Tunisie.

Les Emirats Arabes Unis occupent la première classe avec 70 points, suivi par la Qatar en deuxième position (62 points) et le Sultanat d’Oman à la 3ème place (avec 52 points), tandis que le Yémen (14points) et la Libye (17 points) occupent les derniers rangs du classement.