Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a reçu, mercredi 26 décembre, le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, venu lui remettre le rapport annuel de l’Instance pour l’année 2017.

Selon un communiqué de la présidence de la République, la rencontre a permis de passer en revue les principaux axes du rapport qui, d’après Chawki Tabib, a porté sur les activités de l’Instance ainsi que les recommandations adressées aux différents pouvoirs et aux parties concernées par la gouvernance et la lutte contre la corruption.

Le rapport, a-t-il expliqué, propose 163 recommandations qui prévoient notamment d’accélérer le processus de traitement en justice des affaires de corruption et de porter un intérêt accru aux questions disciplinaires qui relèvent de la compétence du chef du gouvernement et des ministres.

Il s’agit également de renforcer les efforts de la justice, des médias et de la société civile qui ont adhéré pleinement à la guerre déclarée contre la corruption.

A l’issue de la rencontre, Tabib a également tenu à rappeler que l’année 2017 a marqué le démarrage de la mise en œuvre du plan d’action de la stratégie nationale relative à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption et l’entrée en vigueur des nouvelles lois y afférentes.

Ces lois notamment la loi sur la dénonciation de la corruption et la protection des lanceurs d’alerte et la loi organique portant création du pôle économique et financier, a-t-il ajouté, ont eu un impact positif sur la bonne marche des activités de l’Instance ainsi que sur le processus de lutte contre la corruption en Tunisie.