Ghazi Jeribi, le ministre de la Justice, indique que son département est en train de mettre en place un registre national pour recenser les cas de torture, et ce parallèlement à l’élaboration d’un guide sur la détention préventive.

Il a fait cette déclaration, mardi 26 juin, en marge de sa participation à l’Institut supérieur de magistrature, à Mégrine, à l’occasion du lancement de la nouvelle édition du guide de répression du crime de torture dans le droit tunisien qui coïncide avec la célébration de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture.

Ghazi Jeribi a ajouté que l’exécution de projets de coopération visant à promouvoir les compétences des agents et cadres pénitentiaires en matière de lutte contre la torture est également prévue.

En Tunisie, a-t-il dit, la volonté politique s’oriente vers le parachèvement et la consolidation de la législation en rapport avec les libertés et les droits humains, et ce conformément aux dispositions de la loi fondamentale et des conventions internationales.

Le ministre de la Justice a promis que des “mesures efficaces” seront prises en vue d’interdire toutes les formes de torture et de mauvais traitements. Lutter contre la torture est un travail quotidien intense. Aucun effort ne doit être ménagé pour faire respecter la loi et préserver la dignité humaine, a-t-il souligné.

Il a rappelé la signature de nombreuses conventions et mémorandums d’entente avec les organisations nationales et internationales concernées, à l’instar de l’Institut danois contre la torture (Dignity).

Il a, en outre, évoqué les dispositions de la loi n° 2016-5 du 16 février 2016 modifiant et complétant certaines dispositions du code de procédure pénale qui garantit la sauvegarde des droits du gardé à vue.