A la date du 28 février 2024, les réserves en eau des barrages ont atteint 813 millions de mètres cubes (m3), dont 755 millions m3 provenant des barrages du Nord, a indiqué le directeur général du génie rural et de l’exploitation des eaux Abdelhamid Mnajja.

Intervenant lors de la conférence de presse périodique, organisée mercredi au ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, il a précisé que ces réserves en eau (813 millions m3), enregistrées pour la première fois depuis trois ans grâce aux dernières précipitations, ne représentent que 35,1% de la capacité de stockage et un taux de remplissage de 22%.

Le responsable a rappelé qu’à la fin du mois de novembre 2023, les réserves en eau ont atteint 512 millions m3 d’eau.

Et d’ajouter, qu’en comparaison avec la même date de l’année précédente, ces réserves en eau sont en hausse de 94 millions m3.

Toutefois, ces réserves en eau demeurent en dessous de la moyenne enregistrée durant les trois dernières années, à hauteur de 182 millions m3.

S’agissant de la saison actuelle, les apports en eau dans les barrages se sont élevés à 493 millions m3, soit 40% de la moyenne des apports pour la même période, étant donnée la sécheresse et le déficit pluviométrique enregistrés durant la saison d’automne.

Comparé à la même période 2023, ces apports en eau sont en hausse de 220 millions m3.

Toutefois, le niveau des apports en eau dans certains principaux barrages, tels que ceux d ‘Al Harka, Sejnane et Ziatine, au Nord reste faible.

Selon le responsable, la situation du barrage Nebhana, au Centre, qui fournit l’eau potable et d’irrigation pour 5 gouvernorats, nécessite un programme d’action spécifique régler le problème de pénurie en eau et répondre aux besoins.

« Face à cette situation, nous devons être plus vigilants car les études montrent que l’avenir est plus difficile notamment avec la succession des années de sécheresse », a conclu le responsable.