Prenant place comme chaque année sur la Croisette, le pavillon tunisien installé grâce aux soins du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) a drainé un grand nombre de journalistes arabes et étrangers pour traiter d’une série de sujets liés à l’industrie cinématographique tunisienne à la lumière de la liberté d’expression et de liberté qui y prévaut depuis la révolution de 2011.

Le directeur artistique de la “Quinzaine des réalisateurs”, le critique Edouard Waintrop, a, dans une déclaration aux médias, indiqué que la Tunisie, invité d’honneur de cette section, constitue un modèle en matière de démocratie après la révolution de 2011.

La Tunisie, a-t-il ajouté, a fait preuve d’exemple démocratique, du pluralisme politique et de liberté d’expression et de création.

La présence tunisienne au festival de Cannes, a-t-il ajouté, constitue une belle occasion pour découvrir les jeunes talents dans le domaine du cinéma et le bouillonnement d’idées d’un pays qui se taille un chemin pour devenir une véritable démocratie.

Le critique de cinéma algérien, Mohamed Adel, a, quant à lui, indiqué que les films proposés dans le programme “Tunisia Factory” constituent une occasion pour les réalisateurs et réalisatrices de se faire connaitre dans un festival aussi prestigieux que celui de Cannes auquel sont présents les grandes figures du cinéma dans le monde.

Bien que les films proposés soient des courts, mais ils portent de grandes ambitions de leurs réalisateurs qui sont chanceux de présenter leurs premières œuvres au festival de Cannes.

La co-réalisatrice du film “Best Day Ever”, Anissa Daoud, a attiré l’attention des projecteurs en parlant de sa première expérience dans la réalisation dès lors qu’elle est connue essentiellement comme actrice ayant interprété des rôles dans plusieurs films dont le court métrage “Allouch” (la laine sur le dos) de Lotfi Achour qui a été sélectionné à la compétition officielle des courts métrages du festival de Cannes en 2016.

Le Centre national du cinéma et de l’image a, pour la journée du vendredi, organisé dans le pavillon tunisien des rencontres avec plusieurs hommes de cinéma de divers horizons dans une manifestation intitulée “Manarat”.

La directrice générale du CNCI, Chiraz Laatiri, a, à cette occasion, parlé de l’état des lieux du cinéma tunisien et de l’industrie cinématographique de Tunisie.