Sur la Croisette, au village international Riviera, le pavillon tunisien est le théâtre depuis le 16 mai 2023 de plusieurs rencontres d’échanges et de contacts portées par une volonté de mettre en avant les richesses, les avancées et les succès de tous les maillons de la chaine cinématographique tunisienne et de relancer la destination Tunisie en tant que plateau de tournage prisé depuis la nuit des temps par les vétérans de l’image.

Le pavillon tunisien offre cette année une large programmation pour faire connaitre et mettre les projecteurs sur un secteur qui évolue et où de grands noms font leur percée pour ne citer pour ce grand rendez-vous l’entrée dans la sélection officielle cannoise de la cinéaste Kaouther Ben Hania en lice pour la Palme d’Or 2023 avec son film “Les filles d’Olfa”, un film qui a fait couler de l’encre de la presse internationale depuis déjà ses trois premières projections.

Le représentant du cinéma tunisien au festival de Cannes, le Centre National du Cinéma et de l’image (CNCI) ambitionne à travers les rencontres quotidiennes baptisées “Rendez-vous en Tunisie” autour des métiers du cinéma et leur rôle dans l’industrie du film, à mettre en avant l’ouverture de l’industrie cinématographique tunisienne sur les expériences du monde afin de permettre aux jeunes producteurs de plus larges possibilités de réseautage avec les industriels et producteurs au festival de Cannes qui demeure aussi pour le cinéma tunisien une plateforme idoine pour se faire connaitre notamment au Marché du Film, considéré le carrefour mondial du cinéma où producteurs, acheteurs, distributeurs se retrouvent pendant une dizaine de jours pour présenter et s’échanger leurs œuvres et nouer des partenariats.

Se voulant une vitrine pour faire connaitre les succès du cinéma tunisien, le pavillon tunisien a accueilli le dimanche 21 mai 2023, une cérémonie pour fêter à Cannes le centenaire du cinéma tunisien en présence d’un grand nombre d’invités étrangers en présence de l’équipe du film “Les filles d’Olfa” de Kaouther Ben Hania.

Par ailleurs, le pavillon a accueilli lundi un grand nombre de producteurs de plusieurs pays dans le cadre d’une rencontre intitulée “Tunisia Shoting” destinée à promouvoir les productions cinématographiques tunisiennes et l’image de la Tunisie en tant que destination prisée des caméras, un plateau de tournage idéal dont le seul mot d’ordre : le coup de cœur pour la Tunisie Terre de tournage.

En effet, la Tunisie, le premier pays du “voyage du jasmin en 2012” a attiré un grand nombre de vétérans de l’image étrangers , pour ne citer que : les Frères Lumière, Luitz Morat , Yannik Bellon, Georges Lucas (auteur de la célèbre saga-fiction La guerre des étoiles), Jacques Baratier, Franco Zeffirelli, Indiana Jones, Roman Polanski , Minghella ( le patient anglais qui a raflé neuf oscars) , Roberto Benigni, Guido Chieza, Jean Jacques Anaud (la soif noire), l’espagnol Antonio Banderas, Alexandre Arcady avec son film “ce que le jour doit à la nuit”, inspiré du roman de l’écrivain algérien Yasmina Khadra.

Une autre rencontre est prévue ce mardi 23 mai “Amis de la Tunisie” avec des directeurs de festivals internationaux et hommes de cinéma ayant des expériences dans des oeuvres cinématographiques tunisiennes. Demain mercredi 24 mai, place à une rencontre autour du thème “Les institutions partenaires” au pavillon de la Tunisie qui accueillera des représentants d’organisations internationales comme l’Unesco, l’OIF et des centres de cinéma et de l’image de plusieurs ….autant de rencontres pour discuter de l’importance de la coopération et du partenariat dans le domaine du septième art et qui serviront à promouvoir la Tunisie comme un “pays rêvé du cinéma ” de l’avis de grands artistes qui ont travaillé ou vécu en Tunisie. Riche de ses décors naturels atypiques et des meilleurs techniciens tunisiens formés avec les plus grands metteurs en scène, la Tunisie dispose de tous les atouts pour reprendre sa place dans ce secteur en tant que leader en Afrique du nord, en Afrique et dans le monde arabe.