“I Watch” vient de lancer une plateforme électronique dénommée “Resources.Tn”, dédiée à la transparence dans le secteur énergétique et des industries extractives en Tunisie, à un moment où le secteur de l’énergie fait l’objet de suspicions et les marchés attribués aux sociétés sont controversés.

Il s’agit, selon l’ONG, d’une plateforme visant à mettre à la disposition du grand public des diverses ressources légales, administratives et médiatiques portant sur le secteur des industries extractives en Tunisie.

Sur cette plateforme, les diverses informations sont classées par catégorie (par compagnie, par article de presse ou de recherche, par documents). Une carte dynamique permet de situer les différents sites d’extraction sur le territoire tunisien, sachant que l’accès à la plateforme est libre et gratuit sur tous les supports électroniques (ordinateur, tablette et Smartphone).

“Des experts d’organisations non gouvernementales ont collecté environ 300 documents, obtenus de sources officielles et non officielles, pour les publier sur cette plateforme”, a déclaré le coordinateur du projet de cette plateforme chargé de la communication à l’organisation, Mohamed Chérif El Kadhi.

Le projet, réalisé en partenariat avec l’Institut de gouvernance des ressources naturelles (NRGI), comporte des statistiques, des images et des articles sur les secteurs de l’énergie en trois langues (arabe, français et anglais).

Ceux qui consultent la plateforme vont accéder à des statistiques sur les ressources de la Tunisie, en termes du gaz, pétrole ainsi que le nombre de permis d’extraction accordés par l’Etat et des informations sur plus de 60 compagnies, selon El Kadhi.

Il s’agit aussi d’un espace qui aide à informer sur des dossiers de corruption qui seront vérifiés et suivis par des experts de l’organisation.

Selon le responsable coordinateur du projet, 67 sociétés sont actives dans les domaines du pétrole, gaz et industries extractives en Tunisie, depuis le lancement des opérations d’extraction dans le pays et jusqu’à aujourd’hui”.