Réunis, lundi 2 avril en commission au palais de Carthage, les signataires du Document de Carthage ont convenu de nouvelles politiques pour gérer la crise. C’est ce qu’a déclaré Yosra Mili, membre du bureau politique de l’Union patriotique libre (UPL), à l’issue de cette réunion.

Mili évoque un compromis entre les signataires du Document de Carthage lors de la réunion de la Commission chargée de définir les priorités de l’économie nationale et de proposer les réformes y afférentes.

“Il s’agit de politiques courageuses, inédites et applicables dans l’immédiat”, a-t-elle soutenu.

Selon Mili, la réunion de Carthage a soumis à la réflexion plusieurs thèmes à caractère économique, citant en particulier les finances publiques et le commerce parallèle ainsi que d’autres priorités de l’économie nationale.

Elle a fait observer que les travaux de la Commission devraient reprendre mercredi prochain, assurant que les contours de la feuille de route seront fin prêts d’ici la fin de la semaine.

Ont assisté à la réunion les représentants des partis de Nidaa Tounes, d’Ennahdha, d’Al-Moubadara, d’Al-Massar, de l’Union patriotique libre et des organisations (UGTT, UTICA, UTAP et UNFT).

A rappeler que lors d’une réunion le 3 mars, présidée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi, les signataires du Document de Carthage avaient décidé la création d’une Commission qui aura pour mission de définir les priorités de l’économie nationale et de proposer les réformes y afférentes.

Cette commission est composée de deux représentants de chaque parti et de chaque organisation signataires du Document de Carthage.

Le Document de Carthage regroupait neuf partis politiques avant le retrait, début janvier dernier, d’Afek Tounes et de Machrou Tounes. Les partis Al-chaab et Al-Joumhouri étaient absents de la réunion du 3 mars.