Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, à l’issue de sa rencontre avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, que le Parlement est actuellement le cadre le plus approprié à diriger le dialogue vu que la responsabilité politique et historique lui revient.

Dans quel monde sommes-nous? Le SG de la centrale ouvrière connaît-il réellement le rôle d’un Parlement? On peut en douter.

Il a ajouté que le Document de Carthage est désormais “dépassé”, mais l’UGTT reste ouverte au dialogue pour trouver des solutions à condition que celles-ci ne soient pas prises au détriment des catégories démunies.

Taboubi a également évoqué le renchérissement des prix de certains produits de consommation, ce qui a contribué à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens.

S’agissant du boycott par l’UGTT de la conférence nationale sur les orientations économiques et sociales de la loi de finances de 2019, Taboubi a estimé que l’invitation adressée à l’organisation syndicale était “trop formelle” ayant pour objectif l’”instrumentalisation médiatique”, rappelant que pareilles pratiques ont été précédemment utilisées.

Selon Taboubi, le gouvernement aurait dû transmettre les données relatives au projet de loi de finances 2019 afin de permettre à l’UGTT de bien se préparer aux débats sur ce projet.

Quant au président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, il a souligné la nécessité de maintenir un dialogue responsable entre toutes les parties pour garantir la cohésion et la solidarité nationales. Et qu’il est impératif de tout mettre en œuvre pour répondre aux besoins des citoyens de manière à redonner espoir aux Tunisiens en l’avenir.