Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), estime que le moment est venu pour activer le Conseil national du dialogue social, lequel regroupe le gouvernement, l’UGTT et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

Objectif: discuter les politiques économiques et sociales à mettre en place en Tunisie.

C’était lors lors d’une conférence tripartite de Haut niveau ayant pour thème: ” le dialogue social, levier de relance économique et sociale “.

Selon lui, il était plus judicieux de discuter les questions d’intérêt commun, entre autres le manque de produits de base sur le marché, dans le cadre du Conseil national du dialogue social.

” La commission permanente des analyses économiques au sein du Conseil national du dialogue social pourrait débattre la loi des finances ainsi que l’accord conclu par les experts entre la Tunisie et le Fonds monétaire international, outre la présentation de recommandations pour relever les défis économiques et sociaux “, a-t-il souligné.

Pour une fois, le secrétaire général de la centrale ouvrière ne met pas toute la faute sur le dos du gouvernement; “la crise du coronavirus a été parmi les raisons qui ont empêché la mise en œuvre du conseil national du dialogue social”, concède-t-il.

Taboubi pense par ailleurs que la conjoncture actuelle impose “une nouvelle perception du monde du travail basée sur une politique économique participative centrée sur l’être humain”. Pour ce faire, il appelle à la “nécessité de démocratiser la vie politique et respecter l’action syndicale”. En ce sens, “le dialogue sérieux et responsable est la seule solution aux problèmes économiques et sociaux”, dit-il.