Les réunions annuelles 2018 du Groupe de la Banque islamique de développement (BID) ont démarré, dimanche 1er avril, à Gammarth à Tunis, et se poursuivront jusqu’au jeudi 5 avril.

Prennent part à ces rencontres, 57 ministres de l’Economie et des Finances des pays membres, et plus de 1.000 participants venus de l’étranger et de Tunisie, représentant plusieurs institutions et organismes financiers arabes, régionaux et internationaux, ainsi que des experts de divers secteurs économiques.

L’objectif est d’offrir aux décideurs des pays membres de la BID un cadre idéal pour se pencher sur les défis qui interpellent leurs économies et les opportunités qui leur sont offertes.

Ainsi, les thèmes qui seront abordés porteront essentiellement, sur la mise en place d’entreprises stratégiques pour la promotion de l’investissement et l’emploi des jeunes, les mécanismes de partenariat permettant de renforcer la recherche et l’innovation afin d’accroître la valeur ajoutée dans les secteurs productifs, l’examen des moyens d’autonomisation des femmes et du renforcement de leurs capacités, le rôle que le numérique et les nouvelles technologies jouent sur le plan du développement durable…

Il convient de noter que la BID a débuté ses activités en 1975 et comprend actuellement 57 Etats membres. Son siège est situé à Jeddah, au Royaume d’Arabie saoudite, et a pour mission de soutenir le développement économique et social des Etats membres.

Le Groupe de la BID comprend six institutions, à savoir la Société islamique internationale pour le financement du commerce (SIFC), la Société islamique d’assurance à l’investissement et aux crédits à l’exportation (ICIEC), la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), le Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) et l’Institut islamique de recherche et de formation.

Depuis sa création, la BID a financé 8.195 projets de développement dans divers pays membres, pour un montant d’environ 125 milliards de dollars américains, portant sur de nombreux secteurs vitaux, en particulier celui des infrastructures.

La Tunisie entretient des relations étroites et diversifiées avec la BID, qui a contribué au financement de plus de 35 projets d’une valeur d’environ 3,5 milliards de dinars, comprenant, en particulier, l’énergie, les infrastructures et le développement humain, ainsi qu’une assistance technique d’une valeur de 24 millions de dinars.