Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Morched Driss, a déclaré, lundi 12 mars, que la réunion de négociations avec le ministère de l’Education a été suspendue en raison de la condition qu’il a exigée pour entamer le dialogue à savoir le renoncement à la décision de la commission administrative sectorielle tenue le 27 février 2018 relative à la retenue des notes.

Driss s’est dit étonné de l’attitude du ministère qui avait, pourtant, pris l’initiative de convoquer cette réunion, affirmant que le syndicat refuse de telles pratiques qu’il a qualifiées de “gratuites” et demeure attaché à toutes les décisions de la commission administrative.

La Fédération, a-t-il dit, demeure, également, attachée parallèlement à la retenue des notes du premier et du deuxième semestre, à la tenue d’un rassemblement national devant le siège du ministère le 22 mars courant et l’organisation, le 28 du même mois, d’une grève générale avec présence sur le lieu du travail.

Dans un communiqué publié à cette occasion, la fédération estime que l’attitude du ministère de l’Education est “un précédent” et une reconnaissance explicite de l’échec de toutes les tentatives qu’il a menées pour créer la confusion dans les rangs des professeurs.

Le communiqué souligne que la base refuse catégoriquement de céder aux menaces du ministre de l’Education dans ses déclarations aux médias ou dans la note du département fixant le 12 mars 2018 comme date limite de remise des notes à l’administration.

La Fédération estime que le seul moyen de surmonter cette crise consiste dans le retour à des négociations “sérieuses et responsables” à la hauteur des attentes des enseignants.

De son côté, le ministère de l’Education a souligné, dans un communiqué, que la séance de négociation avec la partie syndicale a été suspendue en raison de l’attachement de cette dernière à ne pas remettre les notes à l’administration.

Le ministère a exprimé son regret face à “cette obstination injustifiée”, affirmant qu’il est prêt à engager des négociations “sérieuses et responsables” sur les différents dossiers posés en tenant l’intérêt des élèves loin des tiraillements entre les deux parties.