La présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni, a présenté lundi à Rome le Plan Mattei, qui comprend une série de projets prévus en faveur des pays de l’Afrique dans plusieurs secteurs clés.

A l’occasion des travaux du sommet Italie-Afrique, Meloni a indiqué que le plan en question “reposera sur cinq piliers à savoir l’éducation et la formation, l’agriculture, la santé, l’énergie et l’eau”, soulignant qu’elle veillera “personnellement à la mise en œuvre de ces projets”.

Elle a assuré que certains de ces projets sont déjà en cours de réalisation tel que le projet pour le renforcement des stations d’épuration non conventionnelles et la création d’un centre de formation dédié au secteur agroalimentaire.

Concernant l’éducation et la formation, le Plan Mattei “portera sur des interventions visant à promouvoir la formation des enseignants, l’adaptation des programmes, le lancement de nouveaux cours professionnels et de formation adaptés aux besoins du marché du travail et la collaboration avec les entreprises, impliquant notamment les opérateurs italiens et exploitant le modèle italien des petites et moyennes entreprises”, selon le document dont le contenu a été rapporté par des médias italiens.

Quant au deuxième pilier, l’agriculture, les interventions viseront à réduire les taux de malnutrition, promouvoir le développement des chaînes d’approvisionnement agroalimentaires et soutenir le développement des biocarburants non fossiles, a-t-on ajouté.

Sur le troisième pilier, celui de la santé, l’objectif est d'”améliorer l’accessibilité et la qualité des services primaires maternels et infantiles et élaborer des stratégies et des systèmes pour prévenir et contenir les menaces sanitaires, en particulier les pandémies”, indique le document.

Quant à l’énergie, c’est l’un des secteurs centraux du plan. “L’objectif est de faire de l’Italie un hub énergétique, un véritable pont entre l’Europe et l’Afrique”.

En dernier lieu, l’eau. Les interventions concerneront le forage de puits, alimentés par des systèmes photovoltaïques, l’entretien des points d’eau préexistants, des investissements dans les réseaux de distribution et des activités de sensibilisation à l’utilisation de l’eau propre et potable.