“Les partis au pouvoir doivent assumer leur responsabilité et faire sortir le pays de la crise actuelle en réalisant les objectifs pour lesquels ils ont été élus au lieu de donner tort aux partis de l’opposition et à l’organisation syndicale”. C’est ce qu’a souligné Noureddine Tabboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui assistait aux travaux du 9ème congrès régional de l’UGTT à Kébili.

Tabboubi a réaffirmé l’ouverture de la centrale syndicale au dialogue sérieux et constructif, rappelant, une nouvelle fois, que la cession des entreprises publiques est une ligne rouge qu’il ne convient pas de toucher étant donné que c’est le premier acquis des Tunisiens.

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Le responsable syndical a appelé les partis au pouvoir à satisfaire les revendications des Tunisiens tout en évitant de toucher au pouvoir d’achat, notamment de la classe ouvrière qui est devenue la seule victime des décisions fiscales.

Il a ajouté que l’organisation syndicale entamera au mois de mars prochain les négociations avec le gouvernement, estimant que celles-ci ne seront pas faciles puisque l’UGTT Å“uvrera à ajuster le pouvoir d’achat du citoyen et à résoudre les dossiers en instance dont celui des ouvriers de chantiers.

Tabboubi a souligné l’urgence d’examiner plusieurs dossiers sectoriels en suspens pour éviter la montée des tensions notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation qui souffrent d’une infrastructure lamentable.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l’UGTT a exprimé sa compassion avec les familles des deux élèves qui ont trouvé la mort mardi 6 février au collège du 25 Juillet à Thala en raison de la vétusté de l’infrastructure.

Plusieurs slogans ont été scandés lors du congrès de Kébili dont la régularisation des dossiers des ouvriers de chantiers, des enseignants suppléants et des candidats admis au concours d’inscription au master professionnel de 2017.