Christine Lagarde, Isabelle Kocher, Fabiola Gianotti, Cheta Galla Sinha, Sharan Burrow, Erna Solberg et Ginni Rommety, voilà les sept femmes qui président cette année le Forum de Davos… comme pour “casser“ la critique selon laquelle «… les hommes sont omniprésents à Davos, reflet de leur domination encore écrasante dans les milieux économique, politique et financier», écrit le site web lesechos.fr.

Cependant, le choix de ces femmes n’a pas été fait de façon hasardeuse : leurs talents dans leurs domaines respectifs «sont universellement reconnus».

Leur portrait

En effet, la première d’entre elles, c’est Christine Lagarde, la directrice du Fonds monétaire international (FMI) depuis 2011. Habituée de Davos, sa fonction oblige, Lagarde est également une ancienne nageuse de haut niveau, diplômée de l’IEP d’Aix-en-Provence. Elle a mené une brillante carrière d’avocate aux Etats-Unis. Elle a également occupé plusieurs postes ministériels (ministre déléguée du Commerce extérieur dans le gouvernement Villepin, ministre de l’Agriculture puis de l’Economie et des Finances pendant l’ère Sarkozy).

Isabelle Kocher, c’est «Madame énergies propres» du Cac 40. Selon lesechos.fr, elle possède deux points communs avec Christine Lagarde: c’est une nageuse hors pair et elle a la tête bien faite (normalienne, agrégée de physique, diplômée des mines). Elle «incarne l’excellence à la française».

Surnommé la «reine des particules», l’Italienne Fabiola Gianotti fait autorité dans le monde scientifique depuis plusieurs années. C’est pour cette raison qu’elle a été choisie en 2016 pour diriger l’organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

La quatrième c’est l’Indienne Cheta Galla Sinha, 58 ans seulement, mais une pionnière dans le domaine de la finance. Elle est la fondatrice de la Mann Deshi Mahila Sahkar -un organisme spécialisé dans le financement des entreprises des femmes vivant dans les zones rurales indiennes.

Passionnée de musique, Cheta Galla Sinha a reçu en 2017 le prix du “leadership“ du Magazine Forbes India.

Syndicaliste engagée, née en 1954 en Australie, Sharan Burrow, diplômée de l’université de New South Wales, préside aujourd’hui aux destinées de la Confédération syndicale internationale (CSI), la plus grande organisation syndicale au monde en termes d’affiliés et d’adhérents. «Tenace, elle se hisse à la présidence de l’Australian Council of Trade Unions en 2000…».

Erna Solberg, la Première ministre de la Norvège surnommée “Erna de fer“, depuis 2013 et réélue en 2017. Elle fut élue députée pour la première fois à l’âge de 28 ans.

«Cette dirigeante conservatrice de 56 ans rassure dans un pays qui a vu l’extrême-droite monter ces dernières années – elle n’a d’ailleurs pas hésité à nouer des alliances avec des partis populistes», explique le quotidien français.

Enfin, Ginni Romety, la vétéran de la tech. Elle est diplômée en science informatique et ingénierie électrique de la Northwestern University, à Chicago, et a fait toute sa carrière chez IBM où elle entrée en 1981, avant d’en devenir, en 2012, la patronne.

Rare femme à la tête d’un groupe de tech, Virginia Rometty a été classée en 2017 au 2ème rang des femmes les plus puissantes de la planète.