Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a souligné, jeudi 7 décembre, à Gammarth (banlieue nord de Tunis) que “la Tunisie n’est pas un paradis fiscal, chose connue par tous”.

Dans une déclaration de presse, en marge de l’ouverture des travaux d’une conférence sur le thème “accélérer la mise en oeuvre des projets d’énergies renouvelables”, il a indiqué “nous nous sommes d’abord étonnés de ce classement qui ne reflète pas du tout la réalité de l’économie tunisienne”, précisant que “L’Union européenne est un partenaire stratégique et nous intensifierons nos contacts avec lui pour expliquer la situation”.

Chahed a fait remarquer que des contacts auront lieu au cours des prochains jours avec l’UE sur cette question et une délégation se rendra à Bruxelles pour éclaircir la situation et la réalité de l’économie tunisienne que nous ne pouvons pas comparer aux économies d’autres pays car s’est une économie basée depuis trente ans sur l’exportation”, soulignant, “nous continuerons à renforcer l’exportation tunisienne pour protéger les postes d’emploi tunisiens surtout dans les régions intérieures”.

Il a soutenu que la Tunisie a fourni des efforts au plan législatif et respecte les règles de la transparence ce qui constitue un point positif”.

Et de poursuivre que “la question réside dans la réalisation d’un consensus sur le plan de la fiscalité pour le régime on shore et celui off shore, au sujet de laquelle la Tunisie a déployé des efforts considérables estimant qu’il y a lieu de prendre en considération l’économie tunisienne, ce que nous oeuvrerons à expliquer à nos partenaires de l’Union européenne et nous espèrons trouver le consensus et la compréhension requis”.

Chahed a ajouté que “l’économie tunisienne est fondée sur l’exportation qui a crée des postes d’emploi depuis la loi 1972, soit plus de 400 mille emplois générés par les entreprises exportatrices, ce qui représente les deux tiers du tissu industriel, un aspect important duquel on ne peut se passer”.