La députée Zeineb Brahmi a révélé mardi que des équipements acquis dans le cadre de l’appel d’offres relatifs à la lutte contre la pollution dans le bassin minier sont actuellement à ciel ouvert sans aucune protection.

Ainsi 15 000 habitants dont 4000 enfants de la région continuent à inhaler les gaz toxiques issus des unités industrielles du Groupe chimique (GCT) alors que le projet de lutte contre la pollution est bloqué depuis plus de 7 mois, a-t-elle dit lors de l’examen du budget du ministère de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables.

Les projets et programmes environnementaux du GCT à Gabès sont également, bloqués en raison de l’absence des compétences capables de lancer des appels d’offres, a indiqué le député Hsouna Nasfi.

Pour plusieurs députés le secteur de l’énergie se caractérise par la prolifération de la corruption en raison de la faiblesse du contrôle et des poursuites judiciaires, exprimant le souhait de voir la convention qui sera conclue entre le ministère et l’Instance de lutte contre la corruption mettre fin aux dépassements dans ce secteur.

Des députés de la région de Sfax ont exprimé leurs colère de la non accélération de démontage des unités de SIAP et les remplacer par des espaces verts d’autant que ce projet a été programmé lors de la visite effectuée par le chef de gouvernement dans à la région en avril 2014.

A cet égard, une équipe de réflexion sera créée en vue d’examiner la possibilité de porter plainte contre l’Etat pour la non application des articles de la constitution, selon la députée Fatma Mseddi.