Les entreprises familiales forment un pilier important de l’économie mondiale et
Tunisienne. 60% des entreprises dans le monde sont familiales. Assurer la pérennité
de ces entreprises familiales est donc essentiel à la stabilité et la prospérité des
économies.

Le passage d’une génération à une autre s’accompagne d’un taux de disparition de
l’entreprise qui va crescendo. Aux Etats-Unis d’Amérique, seulement 30% des
entreprises survivent jusqu’à la deuxième génération, 12% jusqu’à la troisième
génération et seulement 3% atteignent ou dépassent la 4ème génération.

Ce phénomène se retrouve avec généralement les mêmes taux de disparition en
France, en Angleterre, en Belgique et un peu partout ailleurs dans le monde. Le fait
que très peu d’entreprises familiales survivent après la première génération est donc
universel et indépendant du contexte culturel ou de l’environnement économique et
touche par conséquent la Tunisie.

Pour expliquer cet important taux d’échec, trois raisons sont principalement évoquées :

  • les conflits familiaux,
  • l’inadaptation de la planification de la relève et
  • le manque d’accompagnement.

Plusieurs groupes et entreprises tunisiens créés dans les années 60 et 70 sont
aujourd’hui confrontés à cette problématique de la transmission de la deuxième à la
troisième génération.

IACE – Forum de la Gouvernance