
«L’opération sera financée en titres Total et en dette: la maison-mère de Maersk Oil recevra l’équivalent de 4,95 milliards de dollars en actions Total (97,5 millions d’actions seront émises), et le pétrolier français allégera la dette de Maersk Oil à hauteur de 2,5 milliards de dollars».
Ledit communiqué précise que «l’acquisition de Maersk Oil offre à Total un portefeuille d’actifs d’exploration-production exceptionnellement complémentaire de celui de Total et lui permettra d’améliorer encore la compétitivité et la valeur de ses opérations dans de nombreuses régions clés grâce à des actifs en croissance et à la mise en œuvre de synergies».
En effet, avec cette acquisition, Total verra sa production d’ajouter de 160.000 barils équivalents pétrole par jour (bep/j) supplémentaires en 2018 et plus de 200.000 bep/j en 2020, «avec un point mort en termes de cash-flow inférieur à 30 dollars le baril», selon le pétrolier français. Et ce n’est pas tout, car l’opération lui permet au passage «d’accroître ses réserves d’environ 1 milliard de barils équivalent pétrole, présentes à plus de 80% en mer du Nord.
Pour justifier cette acquisition, Patrick Pouyanné, p-dg de Total, avait déclaré, lors de la présentation des résultats semestriels, il y a quelques jours, que «… le taux d’endettement du groupe, ramené à 20%, lui permettait d’acquérir des réserves à bas coûts. Le renouvellement des réserves est, de fait, l’un des grands enjeux du moment pour tous les groupes pétroliers», rappelle la même source.


