Lutte contre la corruption : Aucun accord politique de protection n’est possible

La présidence du gouvernement a démenti, lundi 29 mai, tout accord partisan ou politique visant la protection d’individus suspectés de corruption en allusion aux informations relayées à ce sujet: “Toute intervention au profit de ces individus ou des personnes arrêtées récemment dans le cadre de l’opération anticorruption expose son auteur à des poursuites judiciaires”, indique une source auprès de la présidence du gouvernement citée par la TAP.

Des arrestations ont touché, depuis mardi 23 mai, plusieurs personnes suspectées de corruption, de contrebande et d’implication dans des réseaux de l’économie parallèle. Des décisions d’assignation à résidence ont été prises à leur encontre sur la base “d’indications prouvant leur implication dans des infractions susceptibles de menacer dangereusement la sécurité et l’ordre public”, avait précisé, le ministère de l’Intérieur.

Dans une brève déclaration, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait souligné: “Dans la guerre contre la corruption, il n’y a pas d’alternative. C’est ou la corruption ou l’Etat, c’est ou la corruption ou la Tunisie. Moi, comme tous les Tunisiens, j’ai choisi l’Etat, j’ai choisi la Tunisie. Je veux rassurer tous les Tunisiens, le gouvernement prend toutes ses responsabilités, il mène la guerre contre la corruption jusqu’au bout. Je demande aux Tunisiens de rester unis dans cette bataille et de rester debout pour la Tunisie”.