
Un tel projet va à l’encontre des conventions internationales des droits de l’Homme et ouvre la voie à un flux massif de migrants étrangers vers la Tunisie, avertissent les participants.
Le pays n’est pas doté des mécanismes logistiques et juridiques nécessaires à l’accueil de ces migrants, souligne l’avocat Mustapha Mlaouah lors de cette journée d’études organisée en partenariat avec la section régionale des avocats de Médenine et consacrée à la discussion de la dimension juridique d’une mesure de ce type.
Mlaouah précise qu’aucun accord dans ce sens entre le gouvernement tunisien et l’Union Européenne n’a été soumis à l’Assemblée des représentants du peuple mais, seulement, un projet présenté à la société civile par l’UE pour consultation.
L’organisation de cette journée s’inscrit, également, dans le cadre des activités du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme visant à impliquer la société civile dans le suivi des relations entre l’Union européenne et la Tunisie.


