Concours : La Nasa offre 30.000 dollars pour résoudre un problème d’hygiène dans l’espace

nasa-concours-espaceCes dernières années, on n’a cessé de proclamer que le Tunisien est intelligent, innovant, imbu d’Internet et motivé… Eh bien ça tombe bien. La Nasa est actuellement à la recherche d’une solution pour les astronautes dans l’espace.

«Dans l’espace, les astronautes sont contraints de porter des couches pour faire leurs besoins. Un système perfectible, qui pousse l’agence spatiale américaine à chercher des alternatives, en faisant appel aux internautes», écrit le site francetvinfo.fr.

Selon cette source, le problème aurait été remis en lumière par le récent envol de du Français Thomas Pesquet et deux autres astronautes vers la Station spatiale internationale, où ils sont arrivés le 20 novembre, après avoir passé 48 heures dans une capsule sans toilettes.

Il faut noter que le port de combinaison des astronautes est obligatoire lors des sorties dans l’espace et, surtout, pour leur départ dans l’espace et leur retour sur Terre. Pire, en cas d’incident, ils pourraient se trouver coincés “jusqu’à six jours” dans leur costume, explique la Nasa.

C’est justement là où réside le problème que la Nasa veut absolument résoudre. En effet, comme tout le monde peut l’imaginer, les couches posent un problème d’hygiène quand elles sont portées au-delà de 24 heures. «La Nasa rêve donc d’un système “intégré à la combinaison spatiale”, qui collecterait l’urine, la matière fécale et les pertes menstruelles pendant plus de 144 heures, soit six jours». Il s’agit de «les conserver sans qu’elles entrent en contact avec le corps de l’astronaute, et sans que ce dernier utilise ses mains pour une quelconque manipulation».

Toujours selon francetvinfo.fr, «… la participation au concours, qui ne nécessite pas un quelconque diplôme d’ingénieur ou d’astrophysicien, est ouverte jusqu’au 21 décembre». Avec à la clé une somme de 30.000 dollars à gagner.

Alors, est-ce que l’Histoire retiendra qu’une Tunisienne –ou un Tunisien- a résolu ce problème? On y croit, étant donné que d’autres Tunisiens l’ont déjà fait, à l’instar de Mohamed Al Awsat Ayari, qui préside une équipe de recherche ayant pour mission d’assurer le contrôle et le suivi des structures aérospatiales (navette spatiale, fusée…).