Cinq ans sont passé et nos maux sont toujours les mêmes», cette femme rencontrée jeudi 14 janvier 2016 à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis. «Le nombre de chômeurs a augmenté, la vie est de plus en plus chère et le taux de pauvreté n’a pas diminué.

La déception se lit sur tous les visages

Depuis les premières heures de la journée, les Tunisiens de tous bords et de toutes les régions du pays se sont rassemblés devant le siège du ministère de l’Intérieur à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis pour crier «Dégage» au régime dictateur. C’était le 14 janvier 2011. La révolte, la solidarité et la détermination des Tunisiens de mettre fin à l’oppression ont fait chuter en ce jour historique le régime de Ben Ali.

Le temps de l’économie tarde à venir sous la menace

Paradoxe du temps, le pays est en chantier de refondation, et le bon peuple ne voit rien venir. Le gouvernement Essid, qui endosse de facto le passif de ses prédécesseurs, ne peut se dérober à l’obligation de résultat. Peut-il trouver un recours d’urgence dans l’économie solidaire, pour soulager les 14 gouvernorats particulièrement sinistrés?.

Six chefs de gouvernement et trois élections

Ils ont été six Premiers ministres et chefs de gouvernement à avoir dirigé le pays après le soulèvement du 14 janvier 2011. Il s’agit, dans l’ordre, de Mohamed Ghannouchi, Béji Caïd Essebsi (BCE), Hamadi Jebali, Ali Larayedh, Mehdi Jomaa et Habib Essid. Deux d’entre eux ont eu à leur actif d’avoir mené à terme des élections générales. BCE a eu le grand mérite d’avoir organisé avec succès les élections du 23 octobre 2011 pour la mise en place d’une Assemblée nationale constitutionnelle, lesquelles élections ont mené au pouvoir la fameuse coalition gouvernementale (la Troïka) avec un parti d’obédience islamiste majoritaire, Ennahdha.

Habib Essid appelle à l’unité et à la préservation de la paix sociale

«Nous vivons une étape cruciale de l’histoire de la Tunisie indépendante. Nous devons être fiers de l’exception tunisienne». C’est ce qu’a déclaré le chef du gouvernement, Habib Essid, à l’occasion du 5ème anniversaire de la révolution, dans une déclaration publiée sur la page officielle de la présidence du gouvernement sur le réseau social Facebook.

Ennahdha appelle à la lutte contre la corruption et la pauvreté

Ennahdha, à l’occasion du 5ème anniversaire de la révolution, a plaidé, jeudi 14 janvier 2016, en faveur de l’adoption rapidement de réformes et mesures d’appui à l’emploi et à la lutte contre la corruption et la pauvreté.

 

Abassi l’inconséquent!
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) compte sur la sagesse des hommes d’affaires pour achever les négociations sur les majorations salariales dans le secteur privé. C’est ce qu’a déclaré, Hassine Abassi, secrétaire général de la centrale syndicale, jeudi 14 janvier 2016.

Abassi réclame du travail pour tout le monde, mais met l’entreprise à genoux

Dans une allocution à l’occasion du 5ème anniversaire de la révolution tunisienne devant des centaines de syndicalistes qui se sont rassemblés à la Place Mohamed Ali à Tunis devant (le siège de l’UGTT), Abassi a souligné que depuis sa prise de fonction il y a un an, le gouvernement continue à ajourner le traitement de plusieurs dossiers brûlants. «Ce retard dans la satisfaction des revendications du peuple tunisien peut se répercuter négativement sur la réforme politique et le processus démocratique», a-t-il estimé.

Ettakatol veut-il “renaître”?

Le jour anniversaire de la Révolution, jeudi 14 janvier 2016, le parti Ettakatol a appelé la famille sociale-démocrate et tous les Tunisiens qui croient à la justice sociale et à l’esprit de la révolution à unir les forces pour «briser la bipolarité fallacieuse» et proposer un projet qui nourrit l’espoir en un avenir meilleur.

Il n’était pas une fois la révolution…

C’est BENJAMIN qui a mis le feu aux poudres! D’après ce monsieur, le pauvre HITLER n’y était pour rien dans la SHOAH; c’était la faute de ce mufti de JERUSALEM. Alors la question se pose indubitablement: y a-t-il eu vraiment extermination systématique? Déjà le fait de poser la question fait que je risque d’être condamné par les tribunaux européens!