Tunisie – Négociations sociales : «Pas de conditions préalables aux négociations», déclare Wided Bouchamaoui

Par : Tallel

 

wided-bouchammoui-iace1.jpgDans son intervention lors de la 30ème session des journées de l’entreprise à Sousse, la présidente de l’UTICA a réaffirmé l’attachement du patronat au dialogue, « à condition que ce dialogue soit transparent, démocratique et sans conditions préalables ».

Elle a également souligné que «certaines entreprises ne peuvent pas s’engager dans un processus d’augmentations salariales».

On sait que certaines entreprises ont déjà du mal à appliquer les précédentes augmentations, il y en a même qui l’ont carrément ignorés pour des raisons de trésorerie et de baisse sensible de leurs activités au cours des cinq dernières années. Les chefs d’entreprises savent que dans certaines situations l’augmentation de leurs charges salariales signifie la nécessité d’une réduction d’effectif. C’est dans ce sens que le patronat cherche à défendre l’idée qu’il est préférable de sauver et de créer des emplois que de chercher à obtenir des augmentations à tout prix.

Wided Bouchamaoui a rappelée que « l’entreprise tunisienne a été diabolisée et vilipendée ces dernières années, alors que c’est elle qui crée la richesse du pays”, et d’ajouter « les jeunes sont sortis dans les rues, depuis le 17 décembre 2010 jusqu’au 11 janvier 2011 pour réclamer dignité et liberté. Or il ne peut y avoir de dignité sans travail”.