INA : Pellerin se dit très attachée “à l’exemplarité” des dirigeants

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érence de presse, le 15 avril 2015 à Paris (Photo : KENZO TRIBOUILLARD)

[27/04/2015 17:30:44] Paris (AFP) La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, a rappelé lundi “son attachement très ferme à l’exemplarité des dirigeants des organismes publics placés sous sa tutelle”, quelques heures après les révélations sur les importantes dépenses de taxi de la PDG de l’INA, Agnès Saal.

Fleur Pellerin “tient à rappeler, comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises au cours des dernières semaines, son attachement très ferme à l’exemplarité des dirigeants des organismes publics placés sous sa tutelle”, a-t-elle écrit dans un communiqué.

Concernant les “frais de déplacement privés de la présidente” de l’INA, la ministre de la Culture “a immédiatement demandé le remboursement intégral, qui est en cours”, précise le ministère.

Selon Le Figaro, Agnès Saal, la patronne de l’Institut national de l’audiovisuel, a dépensé 40.915 euros de taxis auprès de la compagnie G7 en dix mois.

Sur ce total, 6.700 euros sont imputables à son fils, à qui elle avait communiqué son numéro de réservation, et les deux tiers ou les trois quarts des 7.800 euros de taxis facturés le week-end relèvent de dépenses personnelles, a-t-elle reconnu dans Le Figaro.

Fleur Pellerin “a par ailleurs demandé au Contrôle Général Economique et Financier (CGEFI, NDLR) son analyse et ses recommandations pour les suites qu’il conviendrait éventuellement de donner” à cette affaire, ajoute la rue de Valois.

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à Bry-sur-Marne, le 31 juillet 2014 (Photo : Dominique Faget)

Par ailleurs, indépendamment de ces révélations et pour “donner des directives claires à l’ensemble des dirigeants relevant de son ministère”, la ministre dit avoir engagé à la mi-mars “la définition d’un encadrement et d’un contrôle plus efficaces” de ce type de dépenses.

Le 17 avril, des missions ont ainsi été confiées à l’Inspection Générale des Affaires Culturelles (IGAC) et au CGEFI qui “rappelleront le cadre précis dans lequel ces dépenses doivent s’inscrire et proposeront, le cas échéant, de modifier ou d’harmoniser certaines règles de fonctionnement”, conclut le communiqué.