Les difficultés du tourisme dans la région de Bizerte

Par : TAP

Quelque 15 mille 510 touristes ont visité, du 1 janvier au 20 mai 2013, le gouvernorat de Bizerte, contre 18 mille 57 touristes durant la même période en 2012, soit une baisse de 14,1 %, a indiqué le commissaire régional du tourisme (gouvernorats de Bizerte et Béja) Chékib Chakroun, au correspondant de l’Agence TAP dans la région.

Selon la même source, le nombre des nuitées enregistrées durant la même période est de 32 mille 920 contre 35 mille 870 nuitées en 2012, soit une baisse de 8,2%.

“Il est impossible de se prononcer sur une estimation des réservations en période estivale, en raison de l’absence d’agence de voyage opérant directement sur la destination de Bizerte”, a ajouté le commissaire régional du tourisme.

“L’exploitation de la nouvelle station touristique Sidi Salem qui s’étend sur 24 ha pose toujours un problème en raison du refus de la municipalité de Bizerte la proposition formulée par l’Agence foncière touristique (AFT) d’ajouter deux nouvelles unités hôtelières non programmées dès le début”, a rappelé M.Chakroun.

“14 projets touristiques programmés hors zone aménagée, notamment des unités résidentielles touristiques, des centres d’animation, sont en difficulté en raison d’absence de textes juridiques pour obtenir une autorisation de réalisation de tels projets”, a précisé le responsable régional.

Pour sa part, le président de l’association “Derb” Yassine Innebi a indiqué au correspondant de l’Agence TAP que ces “projets sont fortement appréciés par les habitants de la région étant donnée le faible taux d’investissement nécessaires pour les réaliser”. “Grâce au soutien de l’agence allemande de la coopération internationale (GIZ), l’association a adopté une stratégie pour promouvoir ces projets et offrir des opportunités d’emploi au profit des jeunes de la région”, a-t-il ajouté.

S’agissant des préparatifs pour l’été, le commissaire régional du tourisme a reconnu des lacunes en matière de propreté et d’entretien des plages “faute de ressources humaines et financières des municipalités en plus de l’absence du soutien de l’office national du Tourisme (ONT)”.

WMC/TAP