La Tunisie a besoin d’un “dialogue sociétal” élargi à toutes les parties

Par : TAP

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houssine Abassi, a affirmé jeudi 23 mai à Hammamet que la Tunisie n’a pas seulement besoin d’un contrat social mais aussi d’un dialogue sociétal» avec la participation de toutes les parties. “Les mutations enregistrées dans le monde du travail nécessitent une révision des législations du travail”, a encore soutenu M. Abassi à l’ouverture d’une rencontre organisée par la fédération générale de petro-chimie, évoquant un projet de restructuration de l’UGTT qui sera soumis au prochain conseil national après consultation des structures régionales.

Il n’a pas manqué de rappeler les efforts déployés par son organisation en vue de réussir la transition démocratique, citant notamment l’organisation, à l’initiative de l’UGTT, du dialogue national qui permettra, a-t-il dit, “de rapprocher les points de vue pour sortir le pays de la période de transition et inscrire les droits sociaux et les droits économiques dans la Constitution”.

Cette Constitution, a-t-il dit, doit permettre d’instaurer un Etat démocratique civique et social tout en garantissant une cohabitation pacifique dans la société où il n’y aurait pas de place à la violence et au terrorisme.

Le programme de la rencontre a porté sur différents thèmes dont “le droit de grève dans la législation tunisienne et les conventions internationales”; “les normes internationales du travail en matière de dialogue social”; “l’institutionnalisation du dialogue social en Tunisie” et une lecture des droits socio-économiques dans le projet de la constitution.

WMC / TAP