Démarrage à Tunis de la deuxième phase du dialogue national de l’UGTT

Par : TAP

Les travaux de la deuxième phase du dialogue national, organisé à l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), ont démarré, jeudi 16 mai au Palais des congrès à Tunis, avec la participation des trois présidences, des différentes sensibilités politiques et familles idéologiques, des acteurs de la société civile et des représentants d’organisations nationales.

Les participants à cette nouvelle phase tenteront de trouver des consensus autour de plusieurs dossiers afin d’éviter au pays de tomber dans la spirale de la violence politique et du terrorisme. Il s’agit, notamment, de fixer une feuille de route qui détermine la date des prochaines élections et celle du parachèvement de la rédaction de la constitution.

Cette nouvelle rencontre qui se déroulera avec la participation des partis Ennahdha et du Congrès pour la République qui se sont absentés de la première phase, examinera la situation générale dans le pays. Le terrorisme figure parmi les principales questions inscrites à l’ordre du jour.

La réunion portera, en outre, sur la neutralité de l’administration, des mosquées et des établissements éducatifs et universitaires. Les participants à ce dialogue s’efforceront de trouver un compromis permettant de raccourcir la période transitoire et de surmonter les différends qui ont empêché le parachèvement de l’élaboration de la nouvelle constitution. Samir Cheffi, membre du bureau exécutif de l’UGTT a déclaré à la TAP, peu avant le démarrage des travaux du congrès, que l’organisation syndicale a invité tous les partis politiques, qu’ils soient représentés ou non à l’assemblée nationale constituante, à participer à cette deuxième phase de dialogue ainsi que toutes les associations et organisations.

La mise en place, le plus tôt possible, de l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) loin des quotas politiques et partisans, constitue l’un des principaux points inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, a-t-il indiqué. Il s’agit, également, de fixer les dates des élections présidentielle et législatives, du parachèvement de la nouvelle constitution qui doit garantir les droits et les libertés et de consacrer le caractère civil de l’Etat, a ajouté M. Cheffi.

WMC/TAP