Indice de compétitivité voyage et tourisme : La Tunisie est out!

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Le rapport 2013 du Forum Economique Mondial (FEM) sur «l’indice de compétitivité voyage et tourisme», qui fait une comparaison entre les années 2013 et 2011», a écarté la Tunisie de son classement, suite à «l’absence des données». Une nouvelle plutôt mauvaise alors que la destination travaille à raviver un secteur vital pour l’économie du pays et à y faire repartir l’investissement.

Dans ce rapport, la Libye est aussi écartée, mais on retrouve l’Algérie à la 132ème place sur les 140 pays classés après sa 113ème position sur 139 pays en 2011. L’Egypte est citée comme un pays où la situation de crise politique perdure depuis plus de deux ans.

Le Maroc s’en tire nettement mieux en étant classé 71ème sur 140 pays dans le monde en termes d’attractivité et de compétitivité touristiques; le royaume chérifien gagne ainsi 7 places par rapport à 2011.

Le WEF établit des classements par région. Dans le Middle East and North Africa (MENA), le Maroc arrive en 9ème position, précédé du Liban et suivi de l’Egypte.

Le FEM établit un indice permettant d’évaluer la compétitivité de chaque pays dans le domaine des voyages et du tourisme «The Travel & Tourism Competitiveness Index (TTCI)». Il mesure, d’une manière synthétique, les facteurs et les déterminants de la compétitivité du secteur dans 130 pays, ainsi que l’efficacité des politiques permettant de maintenir et d’accroître l’attractivité de ce secteur au niveau international.

L’instabilité politique et l’inefficacité gouvernementale sont parmi les principales causes de la mauvaise performance du secteur dans une destination. Elles peuvent entraîner des taux de criminalité élevés et un retard de croissance du développement économique.

Cependant, il n’y a pas que la sécurité qui détermine le succès du tourisme. Le rapport mentionne d’autres paramètres qui défavorisent des pays comme l’affinité pour le voyage et tourisme, “l’orientation client”, “l’ouverture aux visiteurs étrangers” et la “participation” d’acteurs locaux.

Il va de soit que ce sont les “politiques publiques” qui sont les plus déterminantes. Il s’agit alors de “barrières à l’entrée” ou de “libéralisation du secteur”, de “coopération public/privé”, de “compétitivité des prix”, du “niveau d’imposition” et “pouvoir d’achat/taux de change”…Une batterie de mesures à peaufiner et à mettre en œuvre si l’on veut que le tourisme tunisien reparte.