
La Chine, qui semble compter aujourd’hui 1,7 milliard d’âmes, a fait récemment savoir qu’elle maintient obligatoirement la politique de l’“enfant unique par couple“, elle dont le taux de natalité est estimé à 13,25 ‰ l’an. En Europe, c’est plutôt la politique de deux enfants par couple qui est privilégiée. Et en Afrique?
Voici, tout d’abord, une petite idée sur les champions du monde au chapitre de la population. La Chine arrive en tête avec 1,7 milliard, suivie de l’Inde qui compte 1,095 milliard, talonnée, mais de loin, par les USA qui comptent près de 305 millions, puis de l’Indonésie qui aligne près de 246 millions, du Brésil avec 188 millions, et du Pakistan avec près de 166 millions.
Peur sur l’Afrique
Les économistes nous corrigeront s’il y a, ici, erreur d’appréciation, mais il y a tout lieu de penser que le taux de croissance (économique) ne peut rien tant que le taux de natalité reste élevé dans quelque pays que ce soit. Il est sans conteste que certains pays d’Europe sont de loin plus prospères que d’autres en Afrique. Or, en Allemagne, le taux de natalité est de 8,6‰; il est de 12‰ au Danemark; de 10‰ en Espagne; de 12,8‰ en France; de 9,7‰ en Italie; etc.
En revanche, le taux de natalité au Nigeria est de… 50,73‰, et de 51‰ au Niger. (Même les USA n’ont pas dépassé les 14,15‰ de taux de natalité). Pour aller vite, on va trouver que le taux de pauvreté en Afrique subsaharienne est de … 50‰! Ironie des chiffres, le taux de pauvreté est parfois égal à celui de la natalité. C’est tout dire.
L’Egypte, avec ses 80,08 millions d’habitants, ne fait guère mieux: 24,6‰ de taux de natalité. Et malgré ses 162 millions d’âmes, le Nigeria détient un record de natalité en Afrique et probablement dans le monde entier: plus de 50‰.
Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique –entière!– se doit de combattre sur deux fronts à la fois: la croissance économique, mais surtout la limitation de la natalité. Sinon, à l’horizon 2020, le continent noir sera une porte ouverte sur toutes les épidémies. Sinon sur les guerres…


