Tunisie : Le commerce parallèle concernerait 1,4 million de personnes

Répondant à un homme d’affaires qui se plaignait de la diminution de son chiffre
d’affaires en raison du commerce parallèle, le ministre des Finances a été très
clair: «A terme, le commerce parallèle doit tout simplement disparaître de nos
villes. Et si certains continuent à le pratiquer, dans l’impunité et en fraude
fiscale, cela est imputable à l’importance des stocks des produits importés
lesquels ne sont pas, hélas, encore épuisés» (mercredi 18 août 2011).

M. Jalloud, qui intervenait lors d’une réunion avec les patrons tunisiens, a
tenu à ajouter que des locaux spéciaux, du type “marchés hebdomadaires“, seront
aménagés pour permettre aux étalagistes et commerçants, vivant jusqu’ici de
l’informel, d’exercer, dorénavant, un commerce réglementé et imposable.

C’est également un des points du programme économique du parti centriste
Ettakatol qui ambitionne de courtiser ce filon électoral et l’intégrer dans le
circuit économique formel. Selon les économistes d’Ettakatol, l’effectif de
cette communauté se chiffre à 1,4 million de personnes exerçant actuellement
dans l’économie parallèle.