ère, le 9 février 2010 à Paris (Photo : Bertrand Langlois) |
[26/07/2011 06:19:21] PARIS (AFP) L’équipementier automobile français Faurecia, contrôlé par PSA Peugeot Citroën, a revu mardi en hausse ses prévisions de chiffre d’affaires et de marge opérationnelle 2011 après avoir enregistré une progression de son bénéfice net et de ses ventes au premier semestre.
Le bénéfice net est en hausse de 82% à 185,8 millions d’euros et la marge opérationnelle de 57% à 340 millions, selon un communiqué du groupe. Ses ventes ont progressé de 19% à 8,2 milliards d’euros, profitant des acquisitions réalisées par Faurecia en 2010 et début 2011.
Les ventes de produits, comprenant les livraisons de pièces et de composants aux constructeurs, qui constituent l’essentiel de son chiffre d’affaires, ont progressé de 18% à 6,3 milliards et celles des monolithes inclus dans les catalyseurs des systèmes d’échappement de 26% à 1,3 milliard.
Par région, les ventes de produits ont été les plus dynamiques en Amérique du Nord et du Sud. En Asie, zone de développement prioritaire de Faurecia, les ventes de produits ont progressé d’environ 15%, comme en Europe. Le groupe, détenu à 57,43% par PSA, réalise encore près de deux-tiers de ses ventes dans cette région.
Faurecia a aussi vu ses ventes progresser dans tous ses secteurs d’activité (les sièges automobile, les systèmes d’intérieur comprenant les planches de bord, consoles centrales et panneaux de bord, les extérieurs comprenant le bloc avant et les pare-chocs et les technologies de contrôle des émissions).
Après ce premier semestre, “Faurecia est désormais en avance d’un an sur son plan de marche 2010-2014 présenté en juin 2010” visant un chiffre d’affaires de l’ordre de 16 milliards d’euros et un taux de marge opérationnelle de 5 à 6%.
Ce plan avait été dévoilé au moment où le groupe était repassé dans le vert après avoir essuyé des pertes depuis 2005.
Par conséquent, il a revu en hausse sa prévision de chiffre d’affaires pour 2011 entre 15,7 et 15,9 milliards d’euros, contre une fourchette de 14,8 à 15,3 milliards précédemment.
Sa marge opérationnelle devrait être comprise entre 620 et 650 millions (contre 580 à 640 millions prévus jusqu’alors) et le groupe va augmenter de 100 millions d’euros le montant de ses investissements industriels à 450 millions.