Tunisie : Que peut faire l’Organisation Internationale des Employeurs pour l’UTICA?

utica-oie-050611-1.jpg«Nous voudrions d’abord nous solidariser pour construire ensemble un environnement stable afin de répondre aux nombreuses questions qui se posent sur l’emploi», a déclaré Antonio PENALOSA, secrétaire général de l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE) à l’UTICA lors d’un point de presse tenu jeudi 5 mai 2011, en présence de Wided Bouchamaoui, nouvelle présidente par intérim de la centrale patronale.

Essayant d’anticiper les questions qui peuvent être posées, le secrétaire général s’est interrogé sur le plus que l’OIE peut apporter à l’UTICA afin d’instaurer un climat de stabilité et de paix sociale. En effet, il a précisé que son «organisation n’a pas les moyens comme un investisseur privé mais nous disposons des moyens de communication de premier ordre qui nous permettent notamment de montrer à tout le monde ce qui se passe actuellement en Tunisie». Il insistera également sur sa confiance totale en l’UTICA qui «aura un rôle beaucoup plus important à assumer pour contribuer à la création d’une Tunisie nouvelle».

A une question sur les programmes de partenariat envisagés entre les deux institutions patronales, M. Penalosa a réaffirmé son engagement à développer davantage une série de mesures dont l’OIE envisage de proposer aux responsables de l’UTICA dans les jours à venir.

Pour sa part, Mme Bouchamaoui a précisé que «nous dévoilerons dans les brefs délais les perspectives des relations entre l’OIE et l’UTICA afin de les renforcer au cours de la prochaine étape, ce qui permettra de rendre confiance aux investisseurs locaux et étrangers».

Il ne reste plus maintenant qu’à attendre des choses concrètes de la part de l’OIE. Car désormais nous Tunisiens nous voulons plus d’actes que de promesses.

O.E.O.

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