Tunisie – Economie – Crise : La main invisible de la mondialisation (9)

Par : Tallel

Le déclenchement des guerres

Les crises se préparent intelligemment et sont au profit d’une minorité
intelligente qui sait choisir les moments de création des événements ainsi que
leur fin. Qui en profite ? La création et la destruction des situations
économiques sont une partie d’une grande stratégie tout à la fois politique et
financière. L’argent est au service de la politique et vice versa. Aussi il est
important de savoir qui a préparé les bases de cette crise, et quand et à qui
profite-t-elle ? La réponse d’une manière affirmative est très difficile, car
plusieurs éléments de la stratégie en question sont encore inconnus. Une chose
est sûre, c’est que, après une guerre, il y a toujours une crise économique. La
guerre de cette fois-ci était la Troisième Guerre mondiale qui s’est déroulée en
Irak. Elle touche à sa fin… mais la situation en Irak serait autre dans un
proche avenir, une paix totale ou une guerre civile entre les différents parties
dominantes de la scène sociale et politique du pays.

Une autre question d’importante majeure est de savoir pourquoi cette crise est
arrivée à son pic en période des élections présidentielles en Amérique. Est-ce
que c’est la dernière étape de la stratégie sur laquelle été basée la crise
financière? Plusieurs spécialistes financiers sont au courant, depuis un bon
moment, que les affaires financières des grandes banques américaines et leurs
filiales ne sont pas en forme et que leurs situations s’aggravent de jour en
jour. Malgré cette confirmation, on n’a pas pris les dispositions nécessaires à
même de diminuer les dégâts.

Alors on se demande pourquoi cette indifférence…? Peut-être que le mot d’ordre
n’a pas encore déclenché. Pourquoi l’Etat américain a débloqué environ 50
milliards de dollars de 700 milliards alloués au profit de la situation
financière aux plus importants responsables des banques touchées par la crise
financière actuelle?

Apparemment ce sont des primes et des salaires. On les récompense pour leur bon
rendement et pour leur strict contrôle ou pour leur indifférence et leur
discipline qui consiste à laisser les choses s’auto-évoluer. Pourquoi ne les
a-t-on pas sanctionnés? Parce qu’ils font partie du grand jeu de cette crise. On
ouvre un œil et on ferme l’autre tout en laissant les phénomènes se développer
petit à petit jusqu’au moment où on se trouve dans une impasse. C’est le moment
crucial de la fin de la guerre créée exclusivement pour ladite crise.

On crée les conditions d’enrichissement en créant les guerres par une
préparation des conditions psychologiques et matériels; on instaure une
atmosphère propice se basant sur une forte propagande et une large diffusion
médiatique qui poussent les gens à croire à la bonne cause de cette guerre à
déclencher. Une fois on atteint une situation bien déterminée et plus exactement
on atteint la phase ultime de la guerre, alors on accentue la crise financière
pour qu’elle devienne immaîtrisable dans un souci de créer le chaos économique
pour pousser les autres pays qui n’ont pas participé à cette guerre de pendre
part dans le sauvetage de cet événement économique.

La guerre a été planifiée dans un souci de création de la richesse pour une
poignée de gens influents de certains grands pays (en influence et non en
grandeur géographique ou importance industrielle) qui manipulent le sort des
pays par des moyens et des stratégies de complots déguisés où on fait associer
d’autres intéressés sans que ses derniers s’aperçoivent qu’ils sont les bûchers
de ce futur feu qui va ravager un pays ou une région. On imagine aussi la guerre
pour créer une certaine confusion dans une région quelconque et ce pour pouvoir
exister. Certains pays ne peuvent exister que dans de situations de confusion et
de désordre.

Les Etats-Unis qui a déclenché la guerre mais la crise a débuté là, mais, dans
une économie globalisée, ce “tsunami financier” est en train de recouvrir le
reste du monde riche en industrie et en pétrole et aura des conséquences, s’il
s’endurcit pour plusieurs pays même ceux des pays en développement. Cette crise
va évoluer et surtout elle changera et touchera tous, consommateurs,
contribuables, actionnaires, propriétaires et autres.

On peut se demander comment on crée une crise et enfin de compte on subit ses
conséquences. C’est illogique. Généralement les pays, surtout les grands pays,
quand ils déclenchent la guerre, finissent par la perdre à condition que sa
durée soit longue. Les allemands ont calculé leur guerre mais elle a trop duré
et a fini par leur perte. La guerre en Afghanistan a trop duré et s’est terminée
par le retrait des Soviets. Les vietnamiens ont gagné la guerre par ce qu’elle a
trop duré et a été déclenchée par les Américains et la même chose en Irak. Tout
pays quelle que soit sa grandeur qui déclenche une guerre injuste aurait une fin
en sa défaveur surtout quand la guerre est longue.

Les leaders mondiaux ne supportent pas la perte d’une guerre. C’est une sorte
d’humiliation. Pour s’en sortir avec la moindre casse ils accentuent la
défaillance de l’économie mondiale suivant un scénario bien préparé pour la
circonstance. Les manipulateurs des crises ne laissent jamais les grandes
puissances payer seules les pots cassés. Ils associent à cet événement d’autres
pays en poussant la crise au-delà d’une frontière bien déterminée, au-delà où le
jeu a été initié.

Ce qui est important dans tout ça est de savoir que ces grandes puissances sont
prisonnières d’une foule de manipulateurs qui commandent intelligemment leurs
sorts, surtout à tout ce qui touche leur politique extérieure et financière. Ce
raisonnement est utopique et absurde pour plusieurs spécialistes et politiciens.
Pour connaître cette réalité il faut se questionner sur les positions politiques
ou financières prises par ces grandes puissances. La base de leur puissance
provient d’une certaine entente financière, d’où leurs positions politiques sont
conditionnées par leurs positions financières, c’est-à-dire la finance prime la
politique. (Lire suite).