Tunisie – Bourse : 2008, l’année des records

Dans son introduction au rapport d’activité 2008 de la place boursière
tunisienne, M. Youssef KORTOBI, président du Conseil d’Administration de la
BVMT, a souligné que la Bourse de Tunis a commencé en 2008 à récolter les
fruits d’un labeur soutenu et continu. 2008 a été l’année de nombreux
records :

– Un volume des transactions sur la Cote dépassant les 2 milliards de
dinars, une capitalisation boursière atteignant 8,3 milliards de dinars,
soit 16,5% du PIB.

– Des indicateurs de physionomie, des ratios de liquidité et de satisfaction
qui ont respectivement atteint 63% et 64%.

Il poursuivra en insistant sur l’importance de l’introduction du groupe
POULINA à la Bourse de Tunis. Pour le président du CA, «c’est non seulement
la plus importante capitalisation de l’histoire de notre Bourse avec 1
milliard de dinars représentant 12% de la capitalisation totale du marché
mais surtout la preuve incontestable de la pertinence des incitations mises
en place dont celles relatives aux holdings».

A l’adresse de ses confères, il rappellera que «l’édifice restera fragile
tant que le nombre de sociétés cotées demeure réduit, et tant que le
financement de l’économie à travers le marché n’atteint pas un niveau à même
d’assurer la pérennité de ce marché».

Il poursuit en insistant sur l’importance «d’atteindre le chiffre d’une
centaine de sociétés cotées», en expliquant que «ce n’est pas une vision
utopique, mais découle de la conviction, qu’ensemble, aucun obstacle ne nous
est insurmontable d’autant plus que les pouvoirs publics n’ont cessé de
multiplier initiatives et incitations et que les services de la Bourse se
restructurent pour contribuer davantage à atteindre l’objectif commun».

Il conclut en indiquant «qu’on peut certes nous reprocher un certain excès
d’optimisme et nous opposer à une conjoncture boursière internationale
particulièrement dégradée du fait de la crise financière. Mais cette crise
nous rappelle qu’un marché financier dans lequel on traite des actifs réels,
c’est-à-dire qui remplit sa fonction économique de manière saine, demeure la
meilleure source de financement».

(Source : BVMT – Rapport d’activité 2008)