Economie : Pour rendre aux TIC leur noblesse !

Des questions, innombrables, se bousculent dans notre esprit
alors que nous observons le secteur TIC dans notre pays à travers le filtre des
grands principes (et de la grande responsabilité) de ce domaine dans le
développement local, régional et planétaire tels qu’énoncés par l’Union
internationale des télécommunications.

Il faut dire que c’est à partir de maintenant que l’Union internationale des
télécommunications se prépare pour un événement qui n’aura lieu qu’en octobre
prochain à Genève : ‘’ITU TELECOM WORLD 2009’’.

Ce sera un Sommet mondial sur le rôle des TIC dans le redressement économique
après la crise mondiale et dans la stimulation de l’investissement et de la
croissance futures. Bien visé ! Car beaucoup l’oublient. Ils oublient que, par
delà la gestion au jour le jour du secteur des TIC, qui implique de la tactique,
de la stratégie, des batailles, des embuscades, des alliances, des prises de
position, des coups bas…, il y a aussi les espoirs de populations entières pour
l’ouverture de nouvelles perspectives, les attentes d’entreprises de toutes
tailles d’élargir leurs marchés, les paris des gouvernements de donner un
nouveau sens à leurs économies…

L’économie numérique doit jouer un rôle de catalyseur dans le redressement de
l’économie mondiale… et, par voie de conséquence, dans la dynamisation des
économies nationales. L’ITU ne s’y trompe pas, elle parle des TIC comme des
‘’outils indispensables’’ qui appellent de ‘’solutions concrètes et réalistes’’,
de ‘’stratégies innovantes’’ qui seraient propices à ce redressement.

Mais comment évaluer les effets de la crise sur l’industrie ? Comment
déterminer la manière de relancer les secteurs qui en ont besoin ? Comment faire
des TIC un catalyseur, une locomotive ?

‘’Investir dans les TIC est tout aussi sensé aujourd’hui qu’investir dans la
construction de l’infrastructure physique des routes et des chemins de fer l’a
été durant la grande dépression des années 1930’’, dit Hamadoun Touré, DG de l’ITU.
Mais qui écoute vraiment ? Qui s’oublie pour ne penser qu’à la communauté ?