Budget 2009 : Le Premier ministre expose le bilan des réformes

Par : Autres

Le débat sur le projet de budget de l’Etat pour l’exercice
2009 se poursuit à la Chambre des députés. Lundi 24 novembre, le Premier
ministre, Mohammed Ghannouchi, a exposé devant plusieurs membres de Parlement le
bilan des réformes et réalisations du gouvernement durant l’année 2008, ainsi
que les perspectives de développement pour l’année 2009.

Le Premier ministre a estimé satisfaisant le taux de croissance de 5,1%. Dans
le même ordre d’idées, il a indiqué que les investissements ont progressé à
17,3% portant sa part dans le produit intérieur brut à 25%, alors que la part de
l’investissement privé s’est élevée à 61,5%.

Il a souligné que la Tunisie a réussi, grâce aux investissements, à créer
presque 80 mille emplois, couvrant ainsi 90,4% des demandes additionnelles,
malgré le recul de la croissance par rapport à l’année 2007.

A cet égard, M Ghannouchi a affirmé que la préservation d’un rythme de
croissance de 5% pour la deuxième année consécutive demeure un objectif décisif
afin de promouvoir l’emploi. A cet égard, il prévoit la création de 43 mille
emplois au profit des diplômés de l’enseignement supérieur contre 35.600 en
2007.

Rappelant les différentes réformes qui ont marqué l’année 2008, le Premier
ministre a notamment cité la loi sur l’initiative économique qui vise à
améliorer l’environnement des affaires et la promotion des PME.

Il a également indiqué que les réformes ont englobé les ressources humaines,
rappelant au passage la décision de la nouvelle loi de la formation
professionnelle.

Après avoir rappelé les efforts déployés aux fins de simplifier les
procédures administratives et réduire les délais, il a annoncé que le nombre
d’entreprises industrielles qui ont reçu le feu vert pour exécuter leurs plans
de mise à niveau s’est élevé jusqu’à fin octobre 2008 à 2900 entreprises.

M. Mohamed Ghannouchi a ajouté que l’année 2009 sera aussi marquée par
l’amélioration du système de financement à travers la promotion du rendement des
banques en matière d’évaluation des projets, ainsi qu’à l’intensification et la
promotion des interventions des sociétés d’investissement des fonds publics.