[08/10/2008 16:26:14] NEW YORK (AFP)
Les prix du pétrole reculaient nettement mercredi à l’ouverture des échanges à New York, malgré l’annonce surprise de sept banques centrales d’abaisser leurs taux directeurs, qui n’a pas suffi à rassurer le marché sur les perspectives de la demande d’or noir. Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en novembre s’échangeait à 87,93 dollars, en baisse de 2,13 dollars par rapport à son cours de clôture de mardi. En forte baisse au début des échanges européens, les cours étaient revenus à l’équilibre après l’annonce des banques centrales. Mais ils sont repartis à la baisse moins de deux heures après, comme les marchés d’actions. La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed), et leurs homologues suédoise, britannique et canadienne ont baissé leurs taux respectifs d’un demi-point, alors que la crise financière enfle et menace de plus en plus la croissance, et donc la demande d’énergie. La Banque nationale suisse a suivi le mouvement, avec une baisse de 0,25 point. Et au même moment la Chine a elle aussi annoncé une baisse des taux des prêts à un an. Il faut remonter à 2001, après les attentats du 11 septembre, pour retrouver un exemple comparable d’action concertée, mais de moindre ampleur. Après avoir accueilli avec soulagement la nouvelle, les marchés d’actions ont replongé, relançant les inquiétudes sur les perspectives économiques. “Les prix du pétrole sont affectés par la crise financière mais aussi par le sentiment que la récession va affecter aussi bien les Etats-Unis que la Chine”, a jugé Thierry Lefrançois, de Natixis. Le marché recevra à 14H35 GMT le rapport hebdomadaire du département américain de l’Energie (DoE) sur les chiffres des réserves pétrolières aux Etats-Unis. |
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